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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Voici les principaux ennemis de Trump qui pourraient goûter à sa vengeance

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Photo portrait de Yannick Beaudoin

Yannick Beaudoin

2024-11-14T22:10:20Z
2024-11-15T00:54:18Z
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Depuis sa défaite aux mains de Joe Biden en 2020, Donald Trump a promis à plusieurs reprises de se venger de ceux qui s’étaient mis sur sa route, menaçant de les faire congédier, accuser au criminel et même emprisonner.

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Maintenant que son retour à la Maison-Blanche est confirmé, celui-ci se retrouve en position de mettre à exécution ses nombreuses vendettas.

AFP
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Voici la liste des noms de ceux qui pourraient être victimes de la vengeance du politicien milliardaire:

Joe Biden
MEGA/WENN
MEGA/WENN

En plus de le qualifier à plusieurs reprises de «corrompu», Donald Trump partagé sur son compte Truth Social en juin dernier une publication à l'effet que Joe Biden devrait être «arrêté pour trahison».

Capture d'écran Truth Social
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L’an dernier, Trump avait même déclaré: «Je vais nommer un procureur spécial pour qu’il poursuive le président le plus corrompu de l’histoire des États-Unis, Joe Biden, ainsi que toute la famille criminelle Biden».

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Hunter Biden
AFP
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Donald Trump pourrait d’ailleurs s’attaquer spécifiquement au fils de Joe Biden Hunter, affirmant que celui-ci aurait accepté de l’argent de la part de représentants chinois.

Kamala Harris
MEGA/WENN
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Durant la campagne présidentielle, Donald Trump a soutenu que l’échec de Kamala Harris à contrôler l’arrivée des migrants au pays était si grave que des gens avaient été «assassinés à cause des actions de la vice-présidente à la frontière».

Lors d’un rassemblement en Pennsylvanie, en septembre, le candidat républicain avait clamé que sa rivale «devrait être destituée et jugée», car elle avait permis une «invasion» des immigrants illégaux aux États-Unis.

Barack Obama
Getty Images via AFP
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En 2020, Donald Trump avait accusé Barack Obama de «trahison» à la suite de la surveillance par le FBI de la campagne républicaine de 2016 en raison des soupçons de l’influence exercée par la Russie.

En août dernier, Trump avait partagé sur Truth Social une publication réclamant un «tribunal militaire public» pour Obama.

Capture d'écran Truth Social
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Hillary Clinton
Getty Images via AFP
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Qui a oublié les nombreux «Enfermez-là» lancés par Donald Trump durant la campagne de 2016? Ce dernier reprochait à la candidate démocrate son utilisation de courriels privés alors qu’elle était secrétaire d’État.

En juin dernier, Donald Trump a suggéré que son ancienne rivale devrait subir les mêmes procès que ceux qui ont été intentés contre lui.

Nancy Pelosi
MEGA/WENN
MEGA/WENN

En septembre, le politicien a soutenu que l’ancienne présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi devrait être accusée au criminel à cause de son mari qui a vendu pour 500 000$ d’actions de Visa quelques mois avant que la compagnie ne soit poursuivie par le ministère de la Justice en lien avec de violations des lois antitrust.

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Donald Trump a aussi affirmé que Mme Pelosi devrait être accusée pour ne pas avoir réussi à assurer une sécurité adéquate au Capitole lors de l’assaut du 6 janvier 2021.

Le 4 novembre, la veille des élections, il a même déclaré que Nancy Pelosi «pourrait aller en prison» pour avoir fait semblant de déchirer une copie du discours de l’état de l’Union de Trump lors d’un discours du président républicain en 2020.

Liz Cheney
Getty Images via AFP
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Après avoir soutenu Donald Trump en 2016, la représentante du Wyoming et fille de l’ancien vice-président américain Dick Cheney, Elizabeth Cheney, est l’une des élus républicains qui a voté pour la destitution de Donald Trump après l’assaut du Capitole, en janvier 2021. Lors de la dernière campagne, Liz a publiquement soutenu la candidature de Kamala Harris.

Donald Trump a écrit sur son compte Truth Social, en mars, que l’élue républicaine «devrait aller en prison». 

Capture d'écran Truth Social
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En juin, il a soutenu qu’elle était «coupable de trahison».

James Comey
Dennis Van Tine/Future Image/WENN.com
Dennis Van Tine/Future Image/WENN.com

En 2017, Donald Trump a congédié le directeur du FBI, James Comey, qui dirigeait alors l’enquête sur de possibles liens entre l’équipe de campagne de Trump et la Russie. Le président américain de l’époque reprochait à M. Comey sa mauvaise gestion dans l’affaire des courriels d’Hillary Clinton.

Trump l’a accusé d’avoir fourni des informations classées confidentielles à des journalistes et l’a même qualifié d’«ordure malhonnête qui devrait être accusée».

À la suite d’une enquête, le ministère de la Justice a décidé de ne déposer aucune accusation contre James Comey, malgré les allégations véhiculées par Donald Trump.

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Letitia James
Getty Images via AFP
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La procureure générale de l’État de New York est celle qui a mené la charge contre Donald Trump lors de son procès civil pour de multiples fraudes financières commises par le Trump Organization. Reconnu coupable, le politicien a été condamné à payer un peu plus de 450 millions de dollars américains. Celui-ci a toutefois fait appel de sa condamnation.

En novembre, le milliardaire a écrit sur Truth Social que Letitia James devrait «être poursuivie» en raison de son rôle dans cette poursuite. 

Capture d'écran Truth Social
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Quelques mois plus tôt, il avait déclaré lors d’un rassemblement de campagne que la procureure «devrait être arrêtée et punie».

Arthur Engoron
Getty Images via AFP
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Pour les mêmes raisons, le juge Arthur Engoron est dans la mire de Donald Trump, puisqu’il est celui qui a déclaré le septuagénaire coupable et qui l’a condamné à payer une amende sévère.

Selon Trump, le juge devrait lui aussi être arrêté et puni pour son rôle dans ce procès.

Jack Smith
AFP
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Le procureur spécial Jack Smith est celui qui est responsable de deux enquêtes judiciaires visant Donald Trump, soit celle concernant la rétention de documents secrets et celle à propos des efforts de Trump pour demeurer au pouvoir à la suite de sa défaite contre Joe Biden en 2020.

En plus de partager le message d’un animateur réclamant que M. Smith soit envoyé en prison, Donald Trump a qualifié le procureur de «dérangé mentalement» et a déclaré que celui-ci devrait «être expulsé du pays».

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Capture d'écran Truth Social
Capture d'écran Truth Social

Alvin Bragg
Getty Images via AFP
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Alvin Bragg, qui est procureur de Manhattan, est celui qui a dirigé la poursuite contre Donald Trump dans l’affaire Stormy Daniels. Son travail a mené à un verdict de culpabilité contre M. Trump sur 34 chefs d’accusation en lien avec des gestes posés par le milliardaire pour payer en secret l’ex-vedette pornographique afin qu’elle garde le silence sur une relation sexuelle qu’elle aurait eue avec Trump.

Lors du procès, Donald Trump avait affirmé que le procureur devrait être accusé.

Mark Milley
Getty Images via AFP
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Alors qu’il prenait sa retraite à titre de chef d’État-Major des armées des États-Unis, le général Mark Milley a affirmé en septembre 2023 que Donald Trump était un «dictateur en puissance».

En 2024, il a également qualifié le républicain de «fasciste jusque dans la moelle» et de «personne la plus dangereuse de l’histoire».

En contrepartie, Donald Trump a attaqué Mark Milley à de nombreuses reprises au cours des dernières années, notamment en raison d’un contact allégué que le général aurait eu avec un représentant du gouvernement chinois.

Selon Donald Trump, une telle «trahison» aurait mérité la peine de mort à une certaine époque, a-t-il affirmé sur Truth Social.

Michael Cohen
Getty Images via AFP
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Témoin vedette de la poursuite dans l’affaire Stormy Daniels, l’ancien avocat de Donald Trump, Michael Cohen, s’est retourné contre son ex-client en racontant lors du procès comment il avait étouffé des scandales pouvant nuire au milliardaire, à la demande de celui-ci, notamment en achetant le silence de personnes souhaitant ternir l’image du politicien.

L’avocate de Donald Trump, Alina Habba, avait déclaré que M. Cohen s’était parjuré et qu’il «devrait être accusé pour ce qu’il a dit lors du procès».

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