Voici le plan de l’administration Trump pour venger Charlie Kirk (et s’attaquer à la gauche)


Gabriel Ouimet
Traques sur les médias sociaux, dénonciations, congédiements, organisations progressistes démantelées: de récentes déclarations de proches collaborateurs de Donald Trump laissent entrevoir comment l’administration républicaine souhaite s'en prendre à ses opposants après l’assassinat de Charlie Kirk.
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Alors qu’il animait le célèbre balado de Charlie Kirk lundi, le vice-président J.D. Vance a encouragé les auditeurs à dénoncer les Américains qui se sont réjouis du meurtre de l’influenceur de droite sur les réseaux sociaux.
«Lorsque vous voyez quelqu'un célébrer le meurtre de Charlie, dénoncez-le. Bon sang, appelez son employeur», a lancé le numéro 2 du gouvernement américain.
@official_bigbrian Vice President JD Vance urges Americans who see anyone celebrating the assassination of Charlie Kirk to “call them out” and “call their employer.” #creatorsearchinsights #russia #unitedstates #viral #goviral ♬ original sound - official_bigbrian
Le conseiller à la sécurité nationale, Stephen Miller, a pour sa part repartagé un message sur X qui incite les Américains à exiger la révocation des licences professionnelles des avocats, des enseignants et des professionnels de la santé qui aurait célébré la mort de Charlie Kirk.
«Les avocats, les enseignants et les professionnels de la santé qui approuvent ou menacent de recourir à la violence enfreignent leur contrat et ne peuvent être considérés comme dignes de confiance auprès de leurs clients, des enfants ou de leurs patients», indiquait la publication.
It’s not enough to contact employers. For individuals threatening or celebrating violent terrorism, state licensing boards must also be contacted and complaints must be filed.
— Sean Davis (@seanmdav) September 14, 2025
Lawyers, teachers, and medical professionals who endorse or threaten violence violate their license…
Un groupe en ligne baptisé «Charlie Kirk Data Foundation» s’est aussi engagé à «dénoncer les meurtriers de Charlie», demandant aux internautes de partager des informations sur les personnes qui «soutenaient la violence politique en ligne».
Le groupe affirme avoir recensé plus de 60 000 profils sur les réseaux sociaux qui ont déjà critiqué l'influenceur décédé.
Des dizaines de personnes auraient perdu leur emploi ou été suspendues dans la foulée de ces appels.
Des grandes entreprises, dont NASDAQ et le transporteur United Airlines, ont mentionné avoir ouvert des enquêtes internes après avoir pris connaissance de propos «préoccupants» d’employés après la mort de Charlie Kir.
Démantèlement des organisations de gauche
Des responsables de l'administration Trump ont également préparé le terrain pour s'attaquer à ce que J.D. Vance décrit comme un réseau d'organisations non gouvernementales à but non lucratif qui «encouragent, facilitent ou se livrent à des actes de violence».
Le gouvernement américain a précisé qu’il prévoyait de poursuivre en justice ou de revoir les avantages fiscaux accordés à des organisations soupçonnées d’attaquer les conservateurs. Les autorités n’ont cependant pas précisé quelles ONG seraient visées par ces mesures.
L’administration Trump a également mentionné qu’elle envisageait de révoquer les visas des personnes qui auraient célébré la mort de Charlie Kirk, qu'elle ouvrirait des enquêtes fédérales sur les discours haineux et qu'elle désignerait certains groupes de gauche comme terroristes nationaux, selon le New York Times.
De son côté, la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, a déclaré que l'administration «ciblerait sans aucun doute» les entreprises qui ont refusé d'imprimer des affiches commémoratives pour Charlie Kirk.