L’aînée de Jean Airoldi quittera bientôt le nid familial
Marie-Claude Doyle
Ses filles franchissent une nouvelle étape.
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Les filles de Jean Airoldi franchiront une nouvelle étape cet automne. Sa plus vieille, Stella-Ève, entrera à l’Université Laval, à Québec, en architecture. «Là, c’est la recherche de l’appartement, le départ de la maison», nous a-t-il dit lorsque nous l’avons croisé à la première du nouveau spectacle d’André-Philippe Gagnon, le 26 mai. C’est un gros changement pour le papa, qui voit sa fille quitter la métropole et le nid familial. «J’aurais mieux aimé qu’elle reste à Montréal. En même temps, je veux vraiment qu’elle vive son rêve. Elle a été acceptée en architecture à l’Université Laval. On est allés visiter, et c’est super inspirant comme endroit.» Sa benjamine, Lily-Rose, va pour sa part entrer au cégep et envisage de poursuivre par la suite ses études en droit, à l’université. «Je suis bien content qu’elles n’aillent pas en mode, parce que même pour moi, il n’y avait plus de job!», raconte celui qui exerce depuis déjà trois ans le métier de courtier immobilier, pour lequel il éprouve un grand bonheur.
À travers ces beaux moments, il vit une période plus difficile. «Le chum de ma mère, qui était dans ma vie depuis que j’ai trois ans, est décédé le 3 mai. Je ne l’ai jamais appelé papa, mais je l’ai toujours appelé le grand-père de mes enfants. Il a décidé de mettre fin à sa vie. Il avait beaucoup de douleurs physiques à la suite d’un accident. Ma mère est décédée depuis 17 ans, et il habitait toujours dans la même maison, qui est notre maison depuis que j’ai deux ans. Elle a été construite quand mon père est décédé dans un accident d’automobile.» Pour l’instant, Jean ainsi que ses frères et soeurs ne savent pas ce qu’ils feront de la maison. «On va s’amuser dedans cet été et on va y faire un party pour lui rendre hommage, parce que c’est ce qu’il voulait avoir.» La conjointe de Jean, l’artiste peintre Chantal Gingras, qui réside en Floride, viendra passer du temps au Québec cet été. «Elle fera une exposition à Melbourne (en Estrie), à la même place où on fait la soirée des funérailles. C’est un hasard», dit-il.
