Vladimir Guerrero fils, joueur le plus utile... également à l’extérieur du terrain
Benoît Rioux
«Quelle magnifique journée!» s’est exclamé naturellement Vladimir Guerrero fils en foulant le terrain du Rogers Centre, lundi, quelques heures avant le match prévu pour lancer en soirée l’importante série de trois matchs contre Aaron Judge et les Yankees de New York.
• À lire aussi: Denis Boucher conserve une place précieuse pour les Blue Jays dans son cœur
• À lire aussi: Un nouveau duel au sommet entre les Blue Jays et les Yankees
• À lire aussi: C’est la folie des Blue Jays à Toronto!
Sans l’ombre d’un doute, il aurait fallu se tourner vers un autre joueur pour sentir un brin de nervosité.
«Vlad trouve toujours une façon de garder les autres joueurs détendus», a convenu son bon ami Hector "Tito" Lebron, qui sert d’interprète et qui porte officiellement le titre de coordonnateur du développement culturel chez les Blue Jays.
«Je connais Vlad depuis si longtemps. Une saison de baseball, c’est long, et il fait du bon travail, autant sur le terrain qu’à l’extérieur», est venu corroborer son coéquipier Bo Bichette.
Comme un clown
La présence de Judge et des Yankees à Toronto, de lundi à mercredi, n’allait certainement pas changer l’approche de Guerrero fils. Si son apport sur le terrain ne fait aucun doute, le numéro 27 des Blue Jays aide aussi beaucoup son équipe par son comportement de tous les jours.
«Ce que vous voyez à la télévision, c’est lui, a poursuivi Lebron. Il agit de la même façon dans le vestiaire, c’est dans sa personnalité. Vlad aime taquiner les joueurs, il est comme un clown. Il est très créatif et trouve différentes façons de blaguer, comme de lancer des graines de tournesol sur ses coéquipiers pendant des entrevues.»
«C’est un gars fantastique et très amical, a pour sa part qualifié le jeune Addison Barger. C’est un bon gars à avoir autour d’une équipe.»
Encore au récent week-end des étoiles, Guerrero fils s’était amusé à jouer l’interprète pour son coéquipier mexicain Alejandro Kirk. On l’a aussi remarqué sur le tapis rouge, à Atlanta, avec un veston spécial arborant des photos de sa famille imprimées à l’intérieur.
«Le meneur parfait»
Grâce à sa personnalité, l’utilité de Guerrero fils, qui totalise 13 circuits depuis le début de la saison (avant le match de lundi soir), va bien au-delà du terrain.
«C’est le meneur parfait, d’insister Lebron. Il trouve toujours un moyen d’aider l’équipe. Si ça va moins bien pour lui lors d’un match, il contribue d’une autre façon.»
«Il ne joue pas pour ses statistiques individuelles, a poursuivi celui qu’on surnomme Tito. Vlad me disait, plus tôt cette saison, que tout était correct, tant et aussi longtemps que l’équipe continuait de gagner. Pour moi, ça veut dire beaucoup.»
Lors du match de lundi, au Rogers Centre, les 15 000 premiers spectateurs obtenaient une figurine bobblehead du releveur Jeff Hoffman, inspirée de Thanos, un antagoniste de l’univers Marvel. Pour la rencontre de mercredi soir, à l’occasion de la salsa night, les partisans qui arriveront tôt auront plutôt droit à un bobblehead dansant de Guerrero fils.