Violence conjugale: savoir reconnaître les signes

Le temps des Fêtes peut être propice à des épisodes de violence plus fréquents chez les couples où celle-ci est déjà présente, estime la directrice générale de la Maison d’hébergement pour elles des Deux Vallées, Annick Brazeau.

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«Souvent, ça ne commence pas par de la violence physique, mais plutôt par de la violence verbale et psychologique, précise M. Brazeau, mais on voit aussi de la violence physique, de la violence sexuelle.»

Des signes qui ne mentent pas

La directrice de la maison d’hébergement suggère aux victimes de consulter une ressource d’aide, de s’écouter, de se faire confiance «dès qu’[elle]n’est pas confortable, qu’elle se questionne, qu’elle n’est pas bien».

Que peuvent faire les proches pour aider?

Elle rappelle également l’importance du rôle des proches «qui souvent vont voir des choses que les victimes ne voient pas».

«Il ne faut pas pousser, il faut montrer qu’on est là, à l’écoute.»

Les proches aussi peuvent s’informer auprès des maisons d’hébergement et de SOS violence conjugale. 

«L’idéal c’est vraiment d’accompagner la femme, qu’elle soit prête, de ne pas la bousculer. Des fois elle ne vit pas, donc l’aider à se questionner et offrir de l’accompagner vers les ressources», recommande la directrice.

Si vous croyez être victime ou témoin de victime conjugale, vous pouvez contacter SOS violence conjugale au 1-800-363-9010 ou consulter le site web suivant: https://sosviolenceconjugale.ca/fr.