Des Québécois créent une application pour protéger les victimes de violences
TVA Nouvelles
Une entreprise du Québec lance une nouvelle application pour protéger les personnes qui se sentent à risque de violences ou de méfaits.
Les images enregistrées par la caméra de votre téléphone lorsque vous ouvrez l’application sont envoyées directement à une centrale et cela alerte les autorités.
«Les images sont envoyées à notre centrale qui est au courant de votre situation personnelle, donc on connait l’enjeu qui est en cours», mentionne Gino Desautels, copropriétaire de l’application Robine, lors de son passage à LCN.
Cette application a pour but d’aider ceux et celles qui sont victimes de violence conjugale, maltraitances, inconduites sexuelles, fausses allégations, homophobie, racisme et intimidation.
D’ailleurs, l’application a sauvé la vie de Christine Giroux qui est une victime de violence conjugale.
«Je suis l’une des premières qui ont participé au projet pilote. Cette application a changé ma vie parce que je ne sortais plus. Je peux dire que mon cellulaire est comme un petit soldat, un ange gardien», souligne la survivante de violence conjugale et autrice du livre «Ma voix retrouvée».
Un des atouts de l’application c’est qu’elle peut transmettre de l’information aux autorités lors de situations précises.
«Si la victime n’est pas en mesure d’appeler les policiers, la centrale va le faire à sa place en plus de transférer les images captées directement dans l’autopatrouille la plus près. Nous sommes capables d’envoyer les images à la station de police ou directement dans le cellulaire d’un agent», explique le cofondateur.
«En plus, sur l’application, il y a une option de géolocalisation. Lorsque tu appuies sur le bouton, la centrale sait exactement où tu es, l’adresse précise, mais aussi à quel balcon tu te retrouves», dit la survivante.