Violence armée à Montréal: Ottawa est sur le dossier, assure Pablo Rodriguez

Face aux épisodes de plus en plus fréquents de violence armée à Montréal, le lieutenant du Québec Pablo Rodriguez a assuré qu’Ottawa travaille pour éliminer les armes au pays, tout en affirmant que la métropole québécoise reste une ville sécuritaire.

• À lire aussi: Le Québec est toujours sécuritaire, dit Guilbault

• À lire aussi: Montréal est-elle sécuritaire?

• À lire aussi: Le suspect aurait souffert de problèmes de santé mentale

Reconnaissant que le gouvernement «doit faire plus», le ministre du Patrimoine canadien a énuméré les différents moyens déjà mis en place pour tenter de mettre fin au fléau du marché des armes.

«On a créé une “task force” avec les Américains pour le contour des armes à feu à la frontière. Et on vient d’investir de façon massive au niveau de l’outil de détection à la frontière, donc des appareils plus modernes qui permettent de détecter plus facilement des armes cachées», a-t-il mentionné au sujet de la frontière assez poreuse avec les États-Unis pour le trafic d’armes.

Selon lui, la solution face à la violence armée dans la métropole est d’aller «à la source de tout ça».

«Comment est-ce qu’on fait pour tenir nos jeunes loin des gangs de rue, loin du milieu criminalisé? Et bien c’est à travers l’annonce d’aujourd’hui en aidant des organismes à travailler avec les jeunes», a-t-il souligné en entrevue jeudi à TVA Nouvelles.

Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, était présent la même journée dans le quartier de Rivière-des-Prairies, à Montréal, afin d’annoncer une enveloppe de 41,8 millions $ pour lutter contre les gangs de rue dans la province et la violence liée aux armes à feu.

M. Rodriguez a aussi avancé qu’Ottawa cherche à geler le marché des armes de poing.

«Je comprends le sentiment d’insécurité, mais en même temps, si on compare aux grandes villes et ailleurs, on vit dans une ville relativement sécuritaire. Mais ça n’empêche pas le sentiment d’insécurité, c’est normal. Maintenant nous, on doit faire notre job et éliminer les armes», a-t-il soutenu.

Rappelons que trois meurtres ont été commis en l’espace de 24 heures à Montréal et Laval par le même suspect, qui aurait choisi ses victimes au hasard.