Vincent-Guillaume Otis nous glisse quelques mots sur la prochaine saison des «Armes»

Vincent-Guillaume Otis peut toucher du bois: dans le métier pas toujours facile qu’est celui d’acteur, il est un des chanceux. En plus de reprendre son rôle du lieutenant-colonel Louis-Philippe Savard dans Les Armes et de travailler sur un projet avec Michel Charette, il animera un Grand bien-cuit Juste pour rire et prépare son retour au théâtre.

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Après une pause bien méritée, Vincent-Guillaume Otis reprend le tournage des Armes le 5 mai. La deuxième saison est marquée par l’arrivée de l’auteur Alexandre Laferrière, qui a travaillé sur Indéfendable, à la suite du départ de Pierre-Marc Drouin. «C’est un changement d’auteur, mais l’équipe reste la même, et Jean-Philippe Duval reste à la réalisation. Évidemment, le tout se fera sous le bon œil de Fabienne Larouche et Michel Trudeau. Le nouvel auteur embarque dans un train qui est déjà en marche. Il a vu les épisodes de la première saison. On ne va pas changer diamétralement d’univers. L’histoire de la deuxième saison commence quelque temps après la fin de celle de la première.» Rappelons que son personnage de Louis-Philippe Savard partait en mission dans le Grand Nord avec son fils afin de le protéger. «Il va se passer des choses là-bas qui auront des conséquences sur tout l’enlignement dramatique de la deuxième saison.»

Le comédien retrouvera d’ailleurs un de ses comparses des Armes, Victor Andres Trelles Turgeon, dans la pièce Boîte noire, qui sera présentée chez Duceppe au début de 2026. Dans cette création de Catherine-Anne Toupin, Vincent-Guillaume incarnera le frère du personnage de cette dernière, qui a inventé une boîte dite intelligente pour augmenter la productivité des gens. «C’est un thriller dystopique. Ça se passe dans un futur proche.» 

Depuis qu’il a joué dans Le fils au Rideau Vert en 2022 — après avoir été six ans absent des planches —, Vincent-Guillaume s’est promis de ne plus attendre autant d’années avant de remonter sur scène. Et c’est la première fois qu’il jouera un texte de Catherine-Anne Toupin. «C’est elle qui m’a appelé pour me proposer de jouer son frère. Catherine-Anne écrit toujours de magnifiques personnages. Ses histoires sont toujours surprenantes.»

UN PROJET AVEC MICHEL CHARETTE

 Ça faisait longtemps que Vincent-Guillaume avait en tête un projet d’écriture. «Depuis que District 31 est terminé, Michel Charette et moi, on se parle tous les jours. On est de très bons amis. On a toujours eu l’idée de faire un projet ensemble. On est en train de déterminer la forme que ça va prendre. On sait de quoi on va parler, mais il n’y a encore rien d’écrit. C’est très embryonnaire. Ce serait une comédie dramatique inspirée d’une histoire vraie. Il y a un travail presque journalistique à faire, parce qu’il faut retrouver les acteurs réels du fait divers qui s’est passé dans les années 1970 au Québec. On est à l’étape de la recherche. Il y a plein de grands scénaristes, et mon but n’est pas de prendre leur place. Ce n’est d’ailleurs pas exclu que je travaille avec des gens plus expérimentés. J’aime beaucoup le travail derrière la caméra. Le métier d’acteur me passionne, mais quand je suis caché par un personnage. Mon but n’est pas nécessairement de faire rayonner Vincent-Guillaume Otis.» 

Par ailleurs, il animera cet été un Grand bien-cuit Juste pour rire. «Ce n’est pas ma zone de confort, mais comme c’est Gildor Roy qui me l’a demandé, je vais le faire. Je suis du genre à faire des trucs pour des gens très proches. Michel Charette me l’avait demandé et j’ai eu beaucoup de plaisir à le faire.» Il récidivera donc deux ans plus tard avec Gildor. 

SON AÎNÉ ENTRE AU CÉGEP 

Quelque part en août, Vincent-Guillaume Otis prendra des vacances en famille avec son amoureuse, Eveline Gélinas. «On va voir ce qu’on va faire. Mes enfants (Florent, Éléonore et Gustave) sont plus vieux. Florent rentre au cégep; il a 17 ans. Il ne veut pas suivre nos traces. D’ailleurs, il n’a jamais été question de ça pour aucun de nos trois enfants. C’est bien correct, et je ne peux pas dire qu’on a vraiment encouragé ça non plus. Je veux que mes enfants fassent ce qu’ils aiment. Le métier d’acteur n’est pas nécessairement facile. Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. Je suis chanceux. Pour l’instant, Florent s’en va dans un programme préuniversitaire. Il n’a pas encore choisi ce qu’il veut faire. Moi, j’ai décidé d’être un acteur à la fin de mon cégep. Avant ça, je n’étais pas sûr.»

• On retrouvera Vincent-Guillaume Otis dans Les Armes à l’automne, à TVA.

• Il animera le Grand bien-cuit Juste pour rire de Gildor Roy le 21août, au Grand Théâtre de Québec.

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