Victoire dans Arthabaska: le PQ «peut gagner partout», selon Rodolphe Husny

Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a plusieurs raisons de se réjouir de la victoire de son candidat Alex Boissonneault à l’élection partielle de lundi dans Arthabaska, selon l’analyste politique Rodolphe Husny.

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Lors du segment «Ça fait débat» du TVA Nouvelles de midi, mardi, l’ancien conseiller du Parti conservateur du Canada estime que le gain péquiste a démontré que ce parti incarne le changement souhaité par bon nombre d’électeurs.

«Ce n’était même pas proche, dit-il. 400 votes, on peut comprendre que c’est un problème d’organisation, mais 4000 votes, non. C’est un message très clair.»

«Je pense que Paul St-Pierre Plamondon est dans le meilleur scénario, ajoute-t-il. C’est une victoire convaincante dans un bastion où normalement le PQ ne gagnait pas. Là, ça veut dire qu’ils sont capables de gagner partout.»

L’analyste politique croit qu’il pourrait y avoir bousculade pour se présenter pour le Parti Québécois lors des élections générales en 2026.

«Moi, si je suis Paul St-Pierre Plamondon, ce ne sera pas difficile de trouver des candidats pour les 120 et quelques circonscriptions, mentionne-t-il. S’ils ont gagné Arthabaska, ça veut dire qu’ils incarnent le changement et qu’il y a un désir de changement.»

Malgré sa deuxième place lors de la partielle, M. Husny estime que le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, doit demeurer chef et se présenter à nouveau comme candidat en 2026.

«On a vu qu’Éric Duhaime est polarisant, avance-t-il. Son plafond est peut-être à 35%. À voir en 2026 lors de l’élection. Je pense qu’il devrait être sur les rangs, mais on se pose la question qu’il lui reste où à se présenter. Peut-être en Beauce où il pourrait avoir plus de chances de se faire élire.»

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