Vanessa Duchel: Son balado «Datestable» a vu le jour grâce à Lysandre Nadeau
Marie-Claude Doyle
À force de multiplier les dates désastreuses, Vanessa Duchel en est venue au constat qu’elle n’était pas la seule dans sa situation. C’est devenu le point de départ de son balado, Datestable, qui a vu le jour en octobre 2023, grâce au coup de pouce de son amie Lysandre Nadeau.
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Avant de se lancer officiellement dans l’aventure du podcast sur les relations amoureuses et le dating, une idée mijotait depuis quelques années déjà dans sa tête, Vanessa Duchel avoue avoir eu le syndrome de l’imposteur. «Je me disais que les gens ne se souviendraient plus de moi», raconte celle qui compte à ce jour plus de 10 000 abonnés à Datestable.
Un coup de pouce précieux
C’est grâce à sa meilleure amie, Lysandre Nadeau, qui enregistre Sexe Oral au Studio SF à Montréal, qu’elle a été en contact avec les gens de ce studio d’enregistrement. «On est amies depuis presque 10 ans. Elle savait que ça faisait longtemps que j’avais l’idée d’un podcast. J’ai d’ailleurs enregistré le premier épisode avec Lysandre.» Datestable aborde autant des sujets légers du style «Le fait d’être beau peut-il nuire au dating?» que des sujets plus sérieux tel «Comment survivre à la violence conjugale et se reconstruire?». Cet épisode, auquel ont participé sa blonde, Marie-Pier Landry, enquêtrice au fédéral qui a étudié en criminologie et a vécu de la violence conjugale, et Ingrid Falaise, l’a marquée. «Ça fait des années que ma blonde a vécu cette horreur-là et elle ne veut jamais en parler, parce que ça fait remonter des souvenirs difficiles. C’était vraiment beau de la voir s’ouvrir avec quelqu’un qui l’a inspirée à faire cette démarche-là», dit-elle en faisant référence à Ingrid.
Elle a convaincu sa blonde
Ça fait cinq ans que Vanessa a rencontré Marie-Pier sur les réseaux sociaux. On a pu voir cette dernière dans la deuxième saison de la téléréalité Les Traîtres. Au départ, Vanessa avait reçu une demande de son agence qui l’invitait à poser sa candidature pour participer à l’émission, ce qu’elle a refusé. «Je savais que ma blonde était une fan du jeu Loup-Garou, alors je lui ai proposé d'y participer. Au début, l’idée lui faisait peur, mais finalement, plus les étapes de sélection avançaient, plus elle était convaincue qu’elle aimerait ça. Ça l’a beaucoup aidée à sortir de sa zone de confort parce qu’au début de notre relation, elle ne voulait pas être exposée dans les médias. Finalement, elle s’est laissée embarquer là-dedans. Maintenant, c’est elle qui me dit d’aller faire des stories et qui me propose d’aller faire des tapis rouges. Elle m’aide à avoir de moins en moins le syndrome de l’imposteur qui me suit depuis Star Académie. On fait une belle équipe.»
Un retour à la musique
En septembre, Vanessa lancera sur les plateformes numériques la pièce Tu l’as bien cherché, qu’elle gardait dans ses fonds de tiroirs depuis 12 ans. «Je trouvais qu’à l’époque, c’était moins mon style. Douze ans plus tard, ma mère me l’a envoyée par courriel et, en l’écoutant, j’ai trouvé qu’aujourd'hui ça me ressemblait.» La pièce parle d’une femme qui quitte son amoureux pour un autre. La créatrice de contenu et chanteuse envisage de faire un EP d’ici la fin de 2025.
Qui rêve-t-elle de recevoir?
«Il y en a plein. Marie-Mai, Serge Denoncourt, Élise Guilbault... Et Marc Labrèche, mon idole, qui est un gars profond qui a vécu beaucoup de choses, dont le deuil de son ex-épouse.»
Ses trois balados coups de cœur
Sexe Oral «Deux femmes (Lysandre Nadeau et Joanie Grenier) qui parlent de sexe dans la curiosité, j’ai l’impression que ça donne beaucoup le droit aux femmes d’être curieuses, sexy.»
Over n Out «J’aime beaucoup le paranormal, le true crime. Victoria (Charlton) essaie de mettre de la lumière sur des cas qui ne sont pas souvent abordés. Je trouve ça le fun que ça soit une femme qui s’intéresse à ça.»
Distorsion «C’est sur les mystères de l’ère numérique. Émile et Seb, c’est des gars super articulés, drôles et intéressants.»
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