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L'article provient de 24 heures

Omnium Banque Nationale de Montréal: après être arrivée en championne, Leylah Fernandez quitte la tête basse

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Agence QMI et Jessica Lapinski

2025-07-29T17:54:29Z
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Leylah Fernandez est arrivée à Montréal avec le sourire d’une championne, dans la nuit de lundi. Environ 36 heures plus tard, elle a quitté le central de l’Omnium Banque Nationale de Montréal avec la tête de basse d’une joueuse qui nous rappelle une fois de plus que les choses changent vite, au tennis. 

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Fernandez ne semblait plus avoir en elle l’énergie et la ténacité qui l’ont habitée tout au long de son parcours couronné par le plus important titre de sa carrière, la semaine dernière à Washington.

Photo Martin Chevalier
Photo Martin Chevalier

Oh, elle a tenté de se battre sous le soleil de plomb et les 35 degrés Celsius ressentis, Leylah, comme elle le fait si souvent. Elle s’est accrochée en première manche, comblant un retard d’un bris pour faire perdurer le débat. Elle a tenté de le faire aussi dans la seconde, à 4-0. 

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Mais elle n’a pu tenir et c’est finalement l’Australienne Maya Joint, 45e mondiale, qui a eu le dessus 6-4 et 6-1, en 1 h 15 min environ. La même joueuse que Fernandez, ironiquement, avait battue au premier tour il y a une semaine, dans la capitale américaine.

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Une belle journée qui tourne mal

Une session de jour qui s'annonçait emballante pour le tennis canadien à Montréal - trois matchs avec des représentantes de l'unifolié devaient être en action - a donc rapidement pris des allures de cauchemar. 

Car Leylah n'a pas été la seule favorite de la foule à s'avouer vaincue rapidement. Au moment où la 24e mondiale recollait à 2-2 dans la manche initiale, après avoir concédé le bris d'entrée de jeu, les organisateurs annonçaient que Bianca Andreescu devait renoncer à affronter la quatrième tête de série, la Russe Mirra Andreeva. 

Sa cheville foulée sur balle de match, dimanche, avait eu le meilleur sur les intentions de la 187e mondiale de fouler le central pour sa rencontre de deuxième tour. 

Photo Martin Chevalier
Photo Martin Chevalier

Juste avant, Rebecca Marino (123e) avait été complètement dominée par la huitième tête de série, Emma Navarro. L'Américaine n'a laissé que des miettes à la joueuse originaire de la Colombie-Britannique, s'imposant 6-1 et 6-2... en 1 h 03, seulement.

Photo Martin Chevalier
Photo Martin Chevalier

Il en reviendra maintenant à la jeune Victoria Mboko, 87e mondiale à 18 ans, de sauver l'honneur canadien à Montréal, en fin de soirée face à la 23e favorite, l'Américaine Sofia Kenin. 

Sinon, il ne restera plus qu'une représentante locale en lice en simple... et ce sera la Québécoise Eugenie Bouchard, en action mercredi soir, qu'une défaite contre la Suissesse Belinda Bencic - 17e tête de série - poussera à la retraite.

Des raquettes vite rangées

Mais revenons-en, à Leylah, qui était sans doute la plus attendue de toutes, mardi. Dès l'entame de la rencontre, la Lavalloise d'origine semblait avoir de la difficulté à chasser le stress. On a toutefois vite compris que le mal était encore plus profond. 

Des deuxièmes balles anémiques, quatre doubles fautes et beaucoup trop de d'erreurs non provoquées... Elle avait beau assurer être au sommet de sa forme après sa longue semaine à Washington, le manque de sommeil des derniers jours et le voyagement semblaient avoir eu raison de ses jambes. 

Photo Martin Chevalier
Photo Martin Chevalier

Le support de la foule, bruyant presque jusqu'à la fin dans l'espoir d'un miracle, n'a rien changé. Fernandez a eu beau serrer le poing quand elle a remporté son seul jeu de la deuxième manche, la raquette de la gauchère avait épuisé toute sa magie. 

Et finalement, une fois le dernier point du match joué, Leylah a dû ranger ses raquettes dans son sac aussi vite qu'elle avait fait ses bagages pour Montréal, dimanche soir. 

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