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Omnium Banque Nationale: pas question de retraite pour la Canadienne Rebecca Marino

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Mylène Richard

2025-07-29T16:12:58Z
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Ce n’est pas une sévère défaite face à la huitième tête de série à l’Omnium Banque Nationale de Montréal, mardi, qui va décourager la Canadienne Rebecca Marino.

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«Tant que j’aurai du plaisir, que je serai en santé et que mon entourage me soutiendra, j’ai l’impression que je pourrais faire ça éternellement», a mentionné l’athlète de 34 ans au terme d’un revers cinglant de 6-1 et 6-2 aux mains de l’Américaine Emma Navarro.

Déçue et résignée devant les journalistes, Marino ne pense pas à accrocher sa raquette. Et ce, même si elle n’avait pas célébré une victoire lors d’un tournoi d’importance cette année avant de débarquer au Québec. Son dernier gain remontait à juin lors d’un événement WTA 125 sur le gazon anglais.

Bénéficiaire d’une invitation à Montréal, une compétition WTA 1000, Marino a bien fait en lever de rideau dimanche en battant la Française Elsa Jacquemot, 100e mondiale, 7-6 (2) et 6-1, un match, disputé sur le central en soirée, qu’elle n’est pas près d’oublier.

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Photo Martin Chevalier
Photo Martin Chevalier

Pause salvatrice

Sa pause de cinq ans, entre 2013 et 2018 en raison de blessures et d’une dépression, lui a permis de réaliser à quel point elle aimait son sport.

«C’est aussi simple que ça. J’ai recentré ma relation avec le tennis, tout comme mes motivations. Je suis simplement chanceuse de pouvoir jouer», a-t-elle expliqué, heureuse d’avoir eu une seconde chance.

Photo Martin Chevalier
Photo Martin Chevalier

Neutralisée

Face à Navarro, Marino n’a pas fait le poids durant presque toutes les 63 minutes qu’a duré le duel. L’ancienne 38e mondiale a rapidement montré des signes de frustration. Elle a toutefois évité l’humiliation d’un blanchissage en remportant son service pour s’inscrire au tableau à la fin de la manche initiale.

L’actuelle 123e joueuse mondiale – elle a déjà occupé le 38e rang – s’est ensuite bien battue, sauvant six balles de manche, mais son adversaire de 24 ans est parvenue à boucler le set.

Malgré quelques petits flashs, la Vancouvéroise n’a pas été à la hauteur en commettant plus de 50 fautes devant Navarro, qu’elle n’a jamais vaincue en trois tentatives.

«Elle n’est pas 11e au monde pour rien et elle l’a prouvé aujourd’hui [mardi]», a indiqué Marino, dont le service, son arme de prédilection, a été neutralisé.

Emma Navarro n’a fait qu’une bouchée de Rebecca Marino.
Emma Navarro n’a fait qu’une bouchée de Rebecca Marino. Photo Martin Chevalier

Un clin d’œil

Après avoir enlevé un long septième jeu à la seconde manche, portant le pointage à 5-2, l’expérimentée joueuse a envoyé un clin d’œil vers son box en souriant.

«J’ai été chanceuse de pouvoir compter sur une équipe complète cette semaine avec les entraîneurs de Tennis Canada, a-t-elle souligné. [...] Je pense que je les ai regardés dans l’espoir d’avoir un peu d’empathie.»

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