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L'article provient de TVA Sports
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US Open: les Canadiennes Gabriela Dabrowski et Erin Routliffe remportent leur 2e titre du Grand Chelem

Erin Routliffe (à gauche) et Gabriela Dabrowski posent avec leur trophée de championnes du double de l’US Open, vendredi.
Erin Routliffe (à gauche) et Gabriela Dabrowski posent avec leur trophée de championnes du double de l’US Open, vendredi. Photo Getty Images via AFP
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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2025-09-05T17:45:52Z
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FLUSHING, New York | Ce ne fut pas une année facile pour Gabriela Dabrowski et sa partenaire de jeu Erin Routliffe. En fait, ce furent deux années ponctuées d’épreuves, certaines très grandes, pour les deux Canadiennes.

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Canadiennes, oui, car même si Routliffe représente désormais la Nouvelle-Zélande, là où elle est née, c’est au Canada qu’elle a grandi et peaufiné son tennis. «Elle est plus Canadienne que moi!» a d'ailleurs lancé Dabrowski, après le match.

Leurs sourires quand elles ont été couronnées championnes en double féminin de l’US Open, vendredi, démontraient à quel point ce trophée était sans doute le meilleur des baumes à appliquer sur ce qu’elles avaient vécu à l’extérieur du terrain. 

Un cancer, des côtes fracturées pour l’une comme pour l’autre: «Ce fut toute une balade. C’était fou. Je suis vraiment fière de nous», a affirmé Dabrowski.

Getty Images via AFP
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D'autant plus que ce titre a été enlevé de superbe façon. Troisièmes têtes de série à New York, les puristes du double ont renversé la paire favorite, l’Américaine Taylor Townsend et la Tchèque Katerina Siniakova, 6-4 et 6-4, en seulement 1h29. 

«Je pense que c’est la preuve de tous les efforts que l’on met sur le court, en dehors du court, entre nous aussi, comme amies, pour que cette chimie perdure», a pointé Dabrowski, d’Ottawa. 

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Townsend et Siniakova – qui avaient éclaté Venus Williams et Leylah Fernandez en quarts – n’avaient pourtant pas perdu une seule manche du tournoi. 

La joie qui veut tout dire

Mais cette fois, il n’y avait rien à faire pour venir à bout de Dabrowski, 33 ans, et Routliffe, 30 ans, dans cette rencontre tout en attaques de très haut niveau entre deux équipes redoutables. Ainsi, la paire formée à l’été 2023 a mis la main sur son deuxième titre à l’US Open, après celui récolté il y a deux ans. 

Getty Images via AFP
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Les coéquipières en étaient à leur troisième finale en Grand Chelem, elles qui avaient aussi joué le match ultime à Wimbledon, l’an dernier, qui avait alors été remporté par Townsend et Siniakova. 

Il y avait donc une revanche à l’enjeu, contre le meilleur duo du moment. Mais pas que ça: on le disait plus haut, Dabrowski a combattu un cancer dans la dernière année.

Au moment de cette défaite, Dabrowski savait qu’une masse avait été détectée du côté gauche. 

La Canadienne l’a combattue. Pendant cette année difficile, Dabrowski est aussi parvenue à remporter la médaille de bronze en double mixte aux Jeux olympiques de Paris, avec Félix Auger-Aliassime, et les Finales de la WTA, avec Routliffe. 

«C’est vraiment spécial»

Puis, après un début de saison en deçà de leurs attentes, les deux joueuses ont reçu une autre mauvaise nouvelle: Dabrowski souffrait d’une fracture des côtes, hautement douloureuse, qui l’a contrainte à faire l’impasse sur Roland-Garros. La même blessure dont avait souffert Routliffe... l’an dernier. 

Mais les voici championnes de l’US Open, le septième titre de leur association. Et avec aux lèvres de grands sourires qui voulaient tout dire. 

«J’étais déjà tellement fière de nous. Mais je pense que [tous ces défis] nous ont menées vers ce moment. Beaucoup de nos proches étaient présents [vendredi], nos entraîneurs ont été incroyables. De partager ceci avec tout le monde, c’est vraiment spécial», a reconnu Dabrowski. 

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