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L'article provient de TVA Sports
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L'autre belle histoire canadienne de cet US Open: Gabriela Dabrowski en finale, après avoir combattu le cancer

Gabriela Dabrowski, à gauche, et sa partenaire de jeu Erin Routliffe, en demi-finale de l'US Open, mercredi.
Gabriela Dabrowski, à gauche, et sa partenaire de jeu Erin Routliffe, en demi-finale de l'US Open, mercredi. Photo Getty Images via AFP
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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2025-09-04T23:00:00Z
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FLUSHING, New York | Gabriela Dabrowski n’avait jamais eu le sourire facile sur un court de tennis. C’est elle qui le disait. Mais c’était avant.

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Avant qu’elle ne reçoive, l’an dernier, un diagnostic de cancer du sein.

Ces mots qui «font chavirer une vie», écrivait-elle en décembre, ne l’ont pas empêchée de connaître du succès sur les terrains.

Une médaille de bronze en double mixte aux Jeux olympiques de Paris avec Félix Auger-Aliassime, un titre aux Finales de la WTA avec sa partenaire de jeu des deux dernières années, la Néo-Zélandaise Erin Routliffe.

Et Gabriela Dabrowski, d’Ottawa, avait une raison de plus de sourire sur le terrain, mercredi.

Getty Images via AFP
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Après une saison ardue

C’est elle, l’autre belle histoire canadienne de ce US Open: deux ans après avoir raflé le titre en double féminin avec Routliffe – qui a déjà représenté l’unifolié, d’ailleurs – la paire est de retour en finale de l’US Open.

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Une belle histoire parce qu’il y a eu ce cancer, dont elle est remise, même s’il reste la batterie d’examens médicaux auxquels elle devra maintenant se soumettre ponctuellement.

Et aussi parce que sa saison a été mise sur pause par une fracture des côtes subie au printemps, et qui l’a contrainte à rater Roland-Garros.

Un mal, étrangement, dont avait également souffert Routliffe, l’an dernier. «Nous sommes une équipe!» lance en riant Dabrowski, 33 ans.

Dabrowski en rit maintenant, mais elle ne l’a pas trouvée drôle, cette blessure ultra douloureuse qui venait freiner leur élan, après un début de saison difficile.

Mais elles ont retrouvé leur erre d’aller. La paire classée troisième tête de série à New York a vaincu les deuxièmes favorites en demi-finale, les Italiennes Jasmine Paolini et Sara Errani.

Les succès sont un bonus

Vendredi à midi, sur le central, c’est au meilleur duo au monde qu’elles se mesureront: l’Américaine Taylor Townsend et la Tchèque Katerina Siniakova, celles qui ont éliminé Venus Williams et Leylah Fernandez, cette semaine.

Le travail n’est pas terminé pour Dabrowski et Routliffe, qui figurent parmi les meilleures joueuses de double de la planète depuis un bon moment.

Elles visent le titre vendredi, même si Townsend et Siniakova sont redoutables.

Mais en attendant, Dabrowski disait être «vraiment reconnaissante». Pour la santé, pour la vie qu’elle mène, même si elle pourrait prendre sa retraite et être «très heureuse», aussi.

Getty Images via AFP
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«En 2023, j’avais de la reconnaissance pour notre duo, pour les gens qui nous entourent, a-t-elle soulevé, mercredi. Mais maintenant que j’ai traversé tout ça, ce que je constate, c’est que je suis bien dans ma peau.»

«Tous les succès que je connais sont un bonus, a ajouté Dabrowski. Quant à mon sourire sur le terrain, ça m’a pris beaucoup de travail, beaucoup de thérapie pour en arriver là.»

«Mais [vaincre] le cancer a été le catalyseur de cet état d’esprit. Je suis vraiment reconnaissante, désormais.»

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