Une véritable obsession pour Davis Alexander

Il est à espérer qu’il y aura plus de peur que de mal pour Davis Alexander, car le quart-arrière des Alouettes est très bon sur le terrain, comme il l’a encore démontré, jeudi soir à Edmonton, avant de subir une blessure dans la victoire contre les Elks. Ce que l’on voit un peu moins, c’est que le jeune homme excelle aussi pour étudier les vidéos de ses adversaires. 

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J’aime dire qu’Alexander est ainsi très bon à faire ce qui, pour plusieurs, est ennuyant. Pour Alexander, c’est plutôt une passion et une obsession.

La bonne nouvelle, c’est qu’Alexander -s’il peut demeurer en santé- pourrait encore s’améliorer au cours des prochaines semaines alors qu’il obtiendra de plus en plus de films récents impliquant les clubs adverses.

Déjà, les études de Davis rapportent des dividendes. C’est plutôt rare d’avoir une attaque aussi productive à cette période-ci de la saison. Habituellement, il y a toujours une période d’adaptation et de conditionnement, mais les Alouettes sont prêts comme s’ils s’étaient réunis pendant des mois avant le début de la saison.

La distribution des ballons

Alexander a passé un peu de temps en Arizona avec certains receveurs, dont Tyson Philpot et Tyler Snead, durant la saison morte. La situation n’explique toutefois pas tout.

Le quart-arrière des Alouettes brille dans l’art de distribuer le ballon à différentes cibles. Une connexion évidente existe avec Charleston Rambo, mais contre les Elks, ce sont David Dallaire, Philpot et Snead qu’il a rejoints dans la zone des buts avant de quitter la rencontre et demeurer à l’écart par mesure préventive. Il n’y avait aucun risque à prendre puisque les Alouettes menaient largement.

Merci à la ligne offensive!

Les Alouettes ont peut-être le groupe de receveurs le plus dangereux de la ligue. Comme Alexander, les joueurs à cette position font un excellent travail. J’aime beaucoup Snead depuis le début de la saison, lui qui apporte du tempo à l’attaque. Les receveurs brillent, mais ça part aussi avec les joueurs de la ligne offensive. Je tiens notamment à saluer le travail de Justin Lawrence, puis celui du Québécois Pier-Olivier Lestage, qui sème la terreur avec son agressivité, quitte à prendre parfois des pénalités.

La ligne offensive explique aussi pourquoi Alexander a autant de succès sur le terrain, mais n’oubliez pas que c’est aussi grâce à son travail dans la salle vidéo.

Propos recueillis par Benoît Rioux