Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Une délégation des Premières Nations s’invite aux Nations Unies à Genève

Partager

Alexandre Cantin

2025-07-15T21:33:42Z
Partager

Une délégation des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) se trouve au siège des Nations Unies à Genève pour dénoncer le contexte d’incertitude créé par des lois canadiennes et québécoises. Leurs représentants multiplient depuis plusieurs mois les interventions sur la scène internationale.

• À lire aussi: Réforme forestière: la tension monte avec les Premières Nations

• À lire aussi: Fierté à Mashteuiatsh avec l'élection de Francis Verreault-Paul à la tête de l'APNQL

Le message de l’APNQL porte sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

Selon les quatre représentants de la mission, il est difficile de faire respecter ce droit, particulièrement au Québec.

TVA Nouvelles
TVA Nouvelles

«Nous lançons un appel clair. Les grands projets économiques ne peuvent être conçus sans le consentement préalable, libre et éclairé des peuples autochtones», a déclaré le chef de l’APNQL, Francis Verreault-Paul, devant les représentants de l’ONU.

Réticences envers des lois

Deux lois, une canadienne et une québécoise inquiètent les représentants autochtones: la loi sur l’unité de l’économie canadienne et le projet de loi sur la réforme du régime forestier au Québec.

Le chef Francis Verreault Paul a souligné l’écart persistant entre les engagements des états et leur mise en œuvre.

Publicité

«C’est une semaine avec le mécanisme d’expert. Il y aura un rapport de publié à la fin de l’exercice. Bien sûr, on souhaite ardemment que nos réalités et nos recommandations soient intégrées à l’intérieur du rapport. C’est un levier intéressant pour assurer la pleine reconnaissance de nos droits pour la suite des choses», a indiqué le chef.

Être reconnus

La conseillère de la communauté d’Uashat Mak Mani-utenam, Mélodie Jourdain-Michel, a aussi pris la parole.

TVA Nouvelles
TVA Nouvelles

Elle a fait référence à la manifestation qui s’est tenu le mois dernier sur la rivière Moisie à un club de pêche appartenant à des Américains.

Sur le thème de la souveraineté alimentaire, elle a parlé de l’importance du caribou, une espèce en déclin.

«Qu’on nous reconnaisse. C’est le rêve de tout autochtone partout dans le monde, la reconnaissance de nos droits. On va le voir dans le temps, mais moi, je suis une grande rêveuse,» a lancé la conseillère.

En avril dernier, une délégation des Premières Nations s’était rendue à New York où se trouve un autre siège de l’ONU.

TVA Nouvelles
TVA Nouvelles

Elle avait acheté de la publicité sur un des grands écrans de Time Square pour dénoncer le refus du gouvernement du Québec de ne pas adopter une loi visant à reconnaître la Déclaration de l’ONU.

La mission de cette semaine à Genève s’inscrit dans cette volonté de l’APNQL de mener des actions diplomatiques sur la scène internationale.

Publicité
Publicité