Une chicane éclatée à Montréal prend fin un an plus tard à Toronto
Mylène Richard
Ça aura pris un an avant de se réconcilier, mais le joueur de tennis Stefanos Tsitsipas a réembauché son bouillant père, Apostolos, comme entraîneur, mercredi.
La rupture avait eu lieu l’été passé, à l’Omnium Banque Nationale de Montréal. Pendant son match de deuxième tour, le Grec avait expulsé son paternel du stade, avant de le blâmer à la suite de sa défaite surprise.
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«Je mérite un coach qui m’écoute et qui prend en compte mes commentaires tout en essayant de s’ajuster. Mon père n’a pas été très intelligent à cet égard ni très bon pour gérer cette situation et comprendre ce qui se passait sur le court. C’était vraiment une mauvaise performance. Ce n’est pas la première fois qu’il fait ça et il m’a vraiment déçu», avait alors lancé aux journalistes la huitième tête de série.
Le premier qui a cru en lui
Il y a quelques jours, Stefanos avait remercié son instructeur Goran Ivanisevic. Le Croate, un ancien numéro 2 mondial, a mentionné que «la seule personne capable de l’entraîner est son père».
C’est en effet à cette conclusion que l’ex-top 3 à l’ATP, redescendu au 30e rang durant une saison difficile s’est rangé.
Stefanos a annoncé ses retrouvailles avec son papa, mercredi sur Instagram en publiant une photo des deux hommes souriants au tournoi de Toronto.
«Certains voyages ont tendance à revenir là où ils ont commencé, a-t-il écrit. Après un certain temps de séparation, j’ai retrouvé la personne qui a cru en moi en premier, mon père. Je suis reconnaissant de partager le court et la route avec lui de nouveau. Nous avons traversé chaque chapitre de ce périple ensemble et le prochain me semble le bon. Parfois, rentrer à la maison est le pas en avant le plus audacieux».
La magie n'a toutefois pas opéré immédiatement, puisque Tsitsipas, 23e favori dans la Ville Reine, a été vaincu mercredi soir par l’Australien Christopher O’Connell, 78e, en trois manches de 6-4, 4-6 et 6-2.