Un soir de campagne avec Luc Rabouin: dans les pas de Valérie Plante, avec une nouvelle équipe

Dans un local électoral de Verdun, l’ambiance est électrisante. En pleine tournée de terrain, Luc Rabouin est chaleureusement accueilli par les militants de Projet Montréal.

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Le candidat à la mairie de Montréal, qui tente de succéder à Valérie Plante comme maire de Montréal, se livre à un entretien avec TVA Nouvelles, en toute simplicité, entre deux poignées de main et une séance photo improvisée.

«La campagne est intense, mais c’est hyper stimulant. On vient de vivre un moment d’adrénaline où les gens nous appuient. Ils croient en nous, ils croient en notre vision de la ville, confie-t-il, visiblement porté par l’enthousiasme de ses partisans. Je veux dire, ça te donne de l’énergie.»

Le prolongement d’un projet, avec un vent de renouveau

Même si la mairesse sortante Valérie Plante ne s’est pas affichée à ses côtés depuis le début de la campagne, Rabouin ne se cache pas de son lien politique et idéologique avec elle.

«On a la même vision de la ville. La même vision, les mêmes valeurs. Des valeurs profondes de justice sociale, des valeurs environnementales. Une vision pour les gens qui habitent à Montréal», explique-t-il, affirmant néanmoins représenter «une nouvelle équipe» au sein de Projet Montréal.

Le message est clair: il ne renie en rien l’héritage de Plante, mais souhaite incarner une nouvelle dynamique, une génération renouvelée pour porter les mêmes idéaux.

«Les deux, on se parle. Je sais que Valérie fait du porte-à-porte dans différents quartiers. On s’est entendu là-dessus», ajoute Luc Rabouin.

Gagner en notoriété, convaincre sur le terrain

Devancé dans les sondages par sa rivale Soraya Martinez Ferrada, Luc Rabouin reste serein. Son ton est posé, réfléchi, presque détaché de la fébrilité habituelle d’une campagne.

«Les gens vont choisir et moi, je vais accepter ce choix-là. Il y a des gens qui sont insatisfaits, qui veulent du changement. Notre travail, c’est d’expliquer que Projet Montréal, on a une nouvelle équipe.»

Sa stratégie: aller à la rencontre des citoyens, répondre aux préoccupations concrètes. Le logement et l’environnement arrivent en tête des enjeux soulevés. À l’écoute, Rabouin insiste sur son attachement au palier municipal.

«C’est exactement pour ça que je suis au municipal. Je suis zéro intéressé d’aller au provincial ou au fédéral. Quand on fait quelque chose ici, on voit les résultats. Ça a un impact direct dans la vie des gens.»

Promesses de terrain et mesures concrètes

Face à certaines critiques ou projets controversés, Luc Rabouin ne fuit pas le débat. Il a mis de côté le projet Camillien-Houde, tout en réaffirmant sa volonté de miser sur la mobilité active.

«Ma priorité dans le prochain mandat, c’est de créer un réseau express-bus. Qu’on y mette autant de passion que pour notre réseau cyclable. Parce que ça aussi, ça déplace des milliers de personnes chaque jour.»

Il souhaite également doubler les «parcs éponges», une initiative née sous Projet Montréal pour lutter contre les inondations urbaines, et insiste sur l’importance d’un logement accessible à tous: «Nous, on n’a pas d’ambiguïté. Le logement, c’est une priorité. On ne veut pas juste bâtir plus et plus vite. On veut bâtir pour tout le monde.»

Dernier sprint

À deux semaines du scrutin, Rabouin et son équipe redoublent d’efforts pour convaincre les électeurs. Le candidat veut faire connaître davantage son visage, mais aussi la vision qu’il incarne: celle d’un Montréal solidaire, vert, et résolument humain.

Pour visionner le reportage, cliquez sur la vidéo ci-dessus.