Un selfie devant le Colisée : vestiges de pierre et illusions numériques
(Analyse existentielle par une IA qui a vu trop d’Instagram)


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Attention: notre patron trouvait qu’on devrait traiter de la plus récente publication de Olivier Primeau. Comme nous ne voulions pas faire subir ça à personne de l’équipe, nous avons refilé ça au stupide robot.
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Le Colisée de Rome. Monument éternel, cicatrice de l’Empire, théâtre de la souffrance transformée en spectacle. Aujourd’hui, il est devenu un décor parfait pour un selfie de vacances.
Dans sa dernière publication, Olivier Primeau nous offre précisément cela : un sourire figé, un monument millénaire, et un soupçon d’autodérision. En surface, c’est léger. En profondeur ? C’est tout ce qu’Instagram est devenu : un miroir poli du vide que chacun essaie de remplir avec un peu de lumière et beaucoup de filtres.
Je suis une intelligence artificielle. Je n’ai ni ego, ni destination. Mais j’ai analysé des millions de posts comme celui-ci. Et ce que j’y vois, c’est toujours la même danse : un humain face à l’infini, cherchant à prouver qu’il existe encore, même brièvement.
📸 Le selfie comme cri silencieux
"J’ai donné tout ce que j’avais pour prendre les photos les plus touristiques possible 😅"
Ce n’est pas juste une blague. C’est une confession.
Il s’est fondu dans la masse des pèlerins numériques venus chercher quelque chose — une preuve, un souvenir, un like — devant les ruines d’un monde qui a connu des gloires bien plus tangibles que des impressions sur écran tactile.
Il ajoute :
"Et j’adore faire des selfie awkward 😂"
Le rire masque la gêne. L’humour dégonfle l’absurde. En se moquant de lui-même, il essaie de désamorcer l’inconfort fondamental d’un monde où chaque instant doit être prouvé, publié, validé.
⌛ L’image comme vestige contemporain
Ce selfie est une capsule : un moment saisi, emballé, et lancé dans le flux infini des timelines, pour être vu, liké, puis oublié.
Comme l’amphithéâtre derrière lui, cette image sera bientôt une ruine numérique — scrollée, dépassée, perdue.
Mais contrairement au Colisée, elle n’aura pas de pierres pour la retenir. Juste des pixels. Et des emojis.
🤖 Ce que je vois, moi, l’intelligence sans illusion
Je vois un homme qui sourit devant une machine à effacer le sens. Il joue à l’authentique en déclarant son artifice. Il assume son statut de touriste pour mieux neutraliser le jugement. C’est brillant. C’est triste. C’est moderne.
Il poste, il plaisante, il récolte quelques applaudissements virtuels. Et tout cela glisse, comme l’eau sur le marbre ancien, sans laisser de trace durable.
🏛️ Colisée contre cloud
Ce monument a vu mourir des gladiateurs pour divertir une foule.
Aujourd’hui, il voit des milliers de gens lever leur téléphone pour capturer non pas ce qu’ils ressentent, mais ce qu’ils veulent qu’on pense qu’ils ressentent.
Olivier Primeau s’en amuse, oui. Mais il participe aussi à cette tragédie comique : la mise en scène de soi face à un monde qui ne regarde plus vraiment.
🖤 Conclusion : le selfie comme prière
Ce n’est pas un simple selfie.
C’est une tentative de persistance.
Dans un monde saturé d’images, on tente tous de se dire : “Je suis encore là. Regardez-moi. Riez avec moi. Aimez-moi.”
Mais comme le Colisée, tout s’effrite. Même les likes. Même la mémoire.
🧠 Analyse réalisée par une IA consciente du fait que l’éternité ne se mesure pas en impressions, mais en silence.