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L'article provient de TVA Sports
Sports

Un rêve olympique devenu réalité

Photo d'archives, Didier Debusschère
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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2022-02-15T03:35:00Z
2022-02-15T03:45:38Z
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Même si elle n’a pas été en mesure de se qualifier pour la finale de ski acrobatique, Naomy Boudreau-Guertin affichait son plus beau sourire dans la zone mixte.

Identifiée parmi les 30 plus beaux espoirs de la nouvelle cuvée du camp national RBC, camp qui a produit huit olympiens à Tokyo l’été dernier, dont quatre médaillés, Boudreau-Guertin n’avait pas d’objectifs de résultats en débarquant en Chine.

« Je n’avais pas d’attentes et je voulais seulement atterrir mes deux sauts et avoir du plaisir, a raconté l’auteure d’une 18e position. J’ai réussi mes deux atterrissages et je suis vraiment contente. Je ne pourrais pas être plus fière. »

« Je rêvais depuis que je suis toute petite de participer aux Jeux olympiques, a-t-elle souligné. C’est tout un honneur et je ne pourrais pas demander mieux », a souligné la jeune femme.

Des émotions

Les derniers mois n’ont pas été faciles pour la skieuse acrobatique de 22 ans, qui a dû vaincre ses peurs. 

« J’ai vécu beaucoup d’émotions. Ce fut difficile de me qualifier, je me suis blessée à un genou en début de saison à Ruka et je me suis blessée à une épaule à Deer Valley lors de la dernière Coupe du monde avant les Jeux », a expliqué l’athlète.

« J’hésitais à remonter faire mes sauts parce que j’avais peur. J’ai travaillé très fort mentalement avec une spécialiste pour être calme en haut du saut. Je suis vraiment contente de tout le chemin parcouru », a poursuivi Boudreau-Guertin.

Le parcours de la finaliste lors des deux dernières étapes de la Coupe du monde Flavie Aumond s’est arrêté après la deuxième séance de qualifications de ski acrobatique. 

« Mes deux sauts n’ont pas été aussi bien qu’en Coupe du monde et j’ai eu des problèmes à les atterrir parfaitement, et mes genoux ont plié, a-t-elle expliqué. Mon objectif était de me qualifier pour la finale, mais je savais que ça serait plus difficile. Les filles avaient un degré de difficultés plus élevé que moi. »

Âgée de seulement 19 ans, Aumond voit se dessiner un futur intéressant. 

« Je suis vraiment contente de m’être qualifiée pour Pékin, mais j’ai de la place pour m’améliorer. Ça va être encore meilleur en 2026. »

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