Première Ligue canadienne: un encadrement au-dessus de la moyenne

Dave Lévesque
OTTAWA | L’Atlético Ottawa joue en Première Ligue canadienne et offre des salaires à l’avenant, mais l’encadrement qu’ont les joueurs est digne du grand club espagnol qui chapeaute l’opération canadienne.
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« On est mis dans de bonnes dispositions, insiste Maxim Tissot. On a beaucoup de staff. Par exemple, on a deux physios à temps plein et un à temps partiel. Quand j’étais avec le Forge, et c’est comme ça dans beaucoup d’équipes, il n’y [avait] qu’un physio. »
« On a beaucoup de staff pour nous aider et ça amène des résultats à plus long terme. On a un personnel d’entraîneurs très compétent et les performances commencent à le démontrer. »
Les joueurs semblent ravis du travail de l’entraîneur-chef Carlos Gonzalez Juárez, un Espagnol de 36 ans.
À Madrid
Signe que l’Atlético madrilène encadre bien le club ottavien, les joueurs y ont passé une partie de leur préparation cet hiver.
« On est allés à Madrid pour la présaison pendant un mois et on a eu accès à des installations de grande qualité, c’était une belle expérience », relate Tissot.
« Il y a une pression qui vient avec ça, il y a une attente de résultats, mais le fait qu’ils nous aient mis dans une position favorable pour avoir ces résultats, c’est apprécié des joueurs. »
Étrange
Ballou a d’ailleurs vécu un moment un peu étrange lors du voyage à Madrid.
« C’est drôle parce qu’en présaison, on est allé voir un match de l’Atlético Madrid et c’était la première fois pour moi, j’étais plutôt un habitué du Camp Nou quand j’étais au Barça. »
Cette visite au domicile de l’Atlético Madrid l’a marqué et lui a fait saisir l’importance accordée à la formation de la capitale nationale.
« C’est là que je me suis rendu compte qu’il y avait quelque chose dans ce projet. »
Repartir en neuf
Même si l’équipe est installée dans la capitale nationale depuis deux ans, c’est un peu comme si c’était une première saison.
En 2020, la saison s’était résumée à un tournoi à l’Île-du-Prince-Édouard, et l’an passé, ce n’était pas tout à fait comme cette année.
L’équipe occupe actuellement le troisième rang de la Première Ligue canadienne, à seulement deux points de la tête.
« Ça se passe très bien. On essaie d’effacer les deux dernières années qui étaient en deçà des attentes, dans un contexte difficile. »