Première Ligue canadienne: Tissot tenait absolument à revenir à la maison
Sa situation contractuelle avec l’Atlético Ottawa s’est réglée rapidement


Dave Lévesque
OTTAWA | À 30 ans, Maxim Tissot respire le bonheur parce qu’il est de retour chez lui et parce qu’il continue de pratiquer le sport qu’il aime même s’il sait que le temps continue de filer.
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L’ancien défenseur de l’Impact, qui est originaire de Gatineau, est de retour à la maison chez l’Atlético d’Ottawa après une parenthèse de deux saisons avec le Forge de Hamilton, une autre formation de la Première Ligue canadienne.
« Il y aurait eu deux endroits où j’aurais signé en CPL, soit ici ou à mon ancien club, à Hamilton, reconnaît-il. Le fait d’avoir une offre pour revenir à la maison c’était trop alléchant, je ne pouvais pas laisser passer ça. »
Après-carrière
« Ça s’est fait rapidement, seulement quelques jours après la fin de saison avec le Forge. J’ai pu passer de belles vacances et un bon temps des Fêtes. »
Comme les salaires de la Première Ligue canadienne ne sont pas ceux de la MLS, Tissot commence tranquillement à préparer son après-carrière puisqu’il vient de terminer sa formation comme conseiller financier.
« C’est un peu plus difficile financièrement, j’ai un deuxième travail maintenant. Je pense que les joueurs qui sont un peu plus âgés le font en pensant à leur après-carrière. »
« Les plus jeunes démarrent leur carrière et c’est important de se concentrer là-dessus. Ils sont dans l’esprit de partir pour aller jouer ailleurs. »
Il va donc cumuler les deux tâches dès les prochaines semaines. Il a d’ailleurs logé chez Samuel Piette quand il est venu faire des examens à Montréal, récemment.
Veston et cravate
Si vous connaissez Maxim Tissot, vous l’imaginez mal en veston et en cravate. Avec sa barbe de deux semaines et ses cheveux en bataille, il a plutôt l’air d’un surfeur.
« Je veux assister les gens dans les grandes décisions de leur vie comme acheter une maison ou lors de la naissance d’un enfant. »
« Il y a une manière de rester professionnel sans être en habit tous les jours. Je pense que ma clientèle dans les prochaines années va me ressembler. »
C’est son conseiller financier qui a commencé à lui parler de cette avenue il y a deux ans. Il peut maintenant vous parler d’assurances et de fonds mutuels autant que de schémas tactiques.
Pas d’échéancier
Même si son plan de carrière prend forme, il n’est pas encore question qu’il attache ses crampons.
Il dit d’ailleurs tirer une certaine fierté à continuer une carrière dans un niveau de soccer où on retrouve surtout de jeunes joueurs.
« Il y a une beauté dans la longévité d’une carrière dans les ligues inférieures. Tu vois de moins en moins de joueurs avoir une longue carrière dans ces ligues-là. Je suis l’un des rares de mon époque à Montréal qui joue encore. »
« Je joue encore parce que j’aime encore ça et je vais continuer tant que le corps et la tête vont suivre. »