Un dernier hommage à Victor-Lévy Beaulieu
Agence QMI
Des funérailles régionales populaires ont eu lieu samedi à Trois-Pistoles en l’honneur de l’écrivain Victor-Lévy Beaulieu, mort le 9 juin dernier à 79 ans.
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La cérémonie, mise en scène par Dominic Champagne, s’est déroulée à l’église Notre-Dame-des-Neiges.
Les organisateurs ont souhaité honorer l’apport important de l’auteur à la culture québécoise. Victor-Lévy Beaulieu a signé plusieurs livres, dépliants et essais, en plus d’avoir écrit près de 500 épisodes destinés à la télévision.

«En dépit du fait que certains ignorants ont décidé de ne pas prêter, disons, le titre de funérailles nationales à cette importante célébration, a reproché d’emblée Dominic Champagne. On s'est rameuté une belle bande de partout au Québec.»
L'émotion était grande pour le maître de cérémonie Yves Desgagnés. Cette date soulignait aussi les 40 ans de la fin du tournage de la télésérie L’Héritage.
«Un pays se définit par sa littérature. Quand on pense à la France, à qui on pense? À Victor Hugo, c'est lui qui a défini ce pays-là, a-t-il affirmé. Sans culture, sans littérature, il n'y a pas de pays et c'est pour ça que Victor Lévy-Beaulieu est si important.»

Fervent indépendantiste, Victor Lévy-Beaulieu aura réussi à rallier des élus de la région, dont le chef du Parti Québécois et quelques députés du parti.
«Il a donné la voix à plein de gens, dont moi avec mon livre Rebâtir le camp du oui a été publié aux éditions VLB. Donc, il a touché beaucoup de gens et c'est un homme libre, très libre», a commenté Paul St-Pierre Plamondon.

Des gens venus de partout dans les quatre coins du Québec, mais surtout du Bas-Saint-Laurent sont venus honorer la mémoire de l'écrivain.
«Il mérite qu'on vienne le remercier aujourd'hui», a déclaré un citoyen.
«Que ce soit par sa parole ou par ses écrits, c'est quelqu'un qui mérite notre reconnaissance, notre admiration», a ajouté un autre individu.

«Je regrette énormément qu'on n'ait pas pu lui faire des funérailles nationales», a souligné une femme.
Voyez le reportage complet d’Ariane Boyer dans la vidéo ci-dessus.