La mort de Myles Sanderson dans la foulée de son arrestation par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de la Saskatchewan fait l’objet d’une enquête. 

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L’un des deux auteurs présumés de la tuerie au couteau dans la Première Nation James Smith dimanche était en détresse médicale après son arrestation mercredi, au terme d’une chasse à l’homme qui a tenu en haleine tout le Canada. 

Le Service de police de Saskatoon a indiqué jeudi que deux enquêteurs indépendants allaient être nommés pour tirer cette affaire au clair. 

«Une fois terminées, les conclusions de l'enquête seront transmises au ministère de la Justice et au procureur général», a indiqué le corps policier dans le communiqué.

Recueillement

Des chefs des communautés cries ont pris la parole lors d’un rassemblement jeudi pour lancer un message d’amour et de pardon et éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise. 

«Aucun mot ne peut souligner les sentiments que nous traversons», a lancé d’emblée le chef de la Première Nation James Smith, Wally Burns.

M. Burns a formulé trois demandes au gouvernement, elles concernent l’implantation d’un corps de police dans la communauté, l’aide pour la toxicomanie et les dépendances et des centres de traitement. 

Il a indiqué que les familles éplorées auront besoin de ressources pour guérir. «Nous devons protéger notre communauté, lutter contre la drogue et l'alcool», a-t-il mentionné, cité par Global News. 

La mort de Myles Sanderson, un homme de 32 ans au très lourd passé judiciaire, après une cavale de quatre jours, a été accueillie avec soulagement dans la communauté endeuillée qui veut maintenant panser ses blessures.