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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

«Peut-être», «peut-être pas»: Trump aurait approuvé des plans d'attaque contre l'Iran

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AFP

2025-06-18T14:36:02Z
2025-06-18T23:55:00Z
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Donald Trump a assuré mercredi n'avoir pas encore pris de décision sur une éventuelle participation des États-Unis aux frappes d'Israël contre l'Iran, affirmant devant la presse: «Je vais peut-être le faire, peut-être pas».

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«Personne ne sait ce que je vais faire», a ajouté le président américain, lancé dans un long échange avec les journalistes sur la pelouse de la Maison-Blanche, où il était venu inspecter l'installation d'un monumental mât de drapeau.

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Alors que les spéculations s'intensifient sur une éventuelle participation directe des États-Unis à la guerre entre Israël et Iran, après plusieurs jours d'échanges de tirs intenses entre les deux pays ennemis, Donald Trump a plus tard lancé: «Je n'ai pas pris (de décision) finale». Cette fois depuis le Bureau ovale où il recevait des footballeurs de la Juventus Turin.

«J'aime prendre une décision finale une seconde avant la limite», a-t-il ajouté, avant de participer pour la deuxième fois en deux jours à une réunion dans la «Situation Room», la salle de crise en sous-sol de la Maison-Blanche où se prennent les décisions militaires les plus sensibles.

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«Je ne cherche pas à me battre. Mais si le choix c'est de se battre ou qu'ils ont la bombe nucléaire, il faut faire ce qu'il y a à faire. Et peut-être que nous n'aurons pas à nous battre», a-t-il encore dit, toujours de manière énigmatique.

Le président américain, interrogé sur une possible chute du pouvoir actuel à Téhéran, a estimé que cela «pourrait se produire».

Selon le Wall Street Journal, Donald Trump a dit mardi à des conseillers qu'il avait approuvé des plans d'attaque contre l'Iran, mais qu'il les retenait pour voir si Téhéran ne revenait pas sur son programme nucléaire.

«Toutes les options sont sur la table», a indiqué à l'AFP un responsable à la Maison-Blanche interrogé à ce sujet.

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Jeudi matin, le président américain a cependant remis en doute les informations révélées par le média américain la veille.

«Le Wall Street Journal n'a aucune idée de ce que sont mes pensées concernant l'Iran», a-t-il écrit sur son réseau social Truth.

«Grosse différence»

Le dirigeant républicain a aussi assuré que l'Iran était entré en contact avec les États-Unis pour négocier.

«Oui», a-t-il répondu à la question de savoir si l'Iran avait contacté les États-Unis. «Je leur ai dit que c'était très tard pour discuter (...). Il y a une grosse différence entre maintenant et il y a une semaine, n'est-ce pas?».

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« Je leur ai dit: "Pourquoi n'avez-vous pas négocié avec moi avant tous ces morts et ces destructions?"», a-t-il assuré, estimant qu'il n'était «pas trop tard».

«Ils ont même suggéré de venir à la Maison-Blanche», a ajouté Donald Trump.

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L'Iran a rapidement démenti. «Aucun responsable iranien n'a jamais demandé à ramper aux portes de la Maison-Blanche», a écrit sur X la mission iranienne à l'ONU.

«L'Iran ne négocie PAS sous la contrainte» et «n'acceptera PAS la paix sous la contrainte», a-t-elle encore répondu à l'«ultime ultimatum» décrit par Donald Trump un peu plus tôt.

Le guide suprême iranien Ali Khamenei a proclamé mercredi que son pays «ne se rendra jamais» et mis en garde les États-Unis, alliés d'Israël, contre des «dommages irréparables» en cas d'intervention américaine.

Au premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou avec lequel il s'entretient « tous les jours », Donald Trump a dit mardi de «continuer».

Le président américain a en revanche repoussé l'offre de médiation du président russe Vladimir Poutine, à laquelle il s'était pourtant dit «ouvert» au cours du week-end.

«Il a proposé de faire le médiateur, j'ai dit "Fais-moi une faveur, fais le médiateur pour toi-même. Occupons-nous de la médiation pour la Russie d'abord, OK? Tu peux t'occuper de ça (le conflit au Moyen-Orient) plus tard"», a dit Donald Trump.

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