Menacé par Israël et Trump: qui est l’ayatollah Ali Khamenei?
Agence QMI
L’ayatollah Ali Khamenei est maintenant dans la mire de l’armée israélienne alors que les frappes continuent entre Israël et l’Iran.
• À lire aussi: EN DIRECT | Fortes explosions entendues à Téhéran, la population israélienne appelée à quitter les grandes villes
• À lire aussi: Conflit Iran-Israël: Donald Trump face au piège d’une nouvelle «guerre stupide» au Moyen-Orient
À la cinquième journée de ces attaques meurtrières, le président américain Donald Trump presse l’Iran de «capituler», assurant qu’il «sait exactement où se cache» le guide suprême iranien Ali Khamenei, mais qu’il ne compte pas le tuer «pour le moment».
Du côté israélien, c’est le ministre de la Défense, Israël Katz, qui a menacé l’ayatollah de subir un sort «similaire» à celui de Saddam Hussein, le président irakien renversé par l’intervention des États-Unis en 2003 puis condamné à mort et exécuté.
Qui est Ali Khamenei?
L’ayatollah Ali Khamenei est le guide suprême de l’Iran.
Âgé de 86 ans, il occupe la fonction la plus importante de l’État iranien, et cela depuis 1989. Ses tâches consistent à guider la communauté des croyants et à déterminer les grandes orientations de la république. Il possède également le pouvoir de destituer le président.

Il n’est que le deuxième guide suprême du pays depuis l’instauration de la République islamique, née après la révolution de 1979.
Influencé par l’islam chiite, les idées anticoloniales et antioccidentales, il rejoint dans les années 1960 l’opposition au chah Mohammed Reza Pahlavi, le dirigeant iranien de l’époque, qui porte la réforme de sécularisation de la société et ouvre la voie à une reconnaissance d’Israël.
En 1978, Ali Khamenei s’engage dans la Révolution islamique, qui aboutira un an plus tard au renversement du chah et à la création de la République islamique d’Iran.

Les États-Unis, «l’ennemi numéro un»
L’ayatollah Ali Khamenei a déjà affirmé que les États-Unis représentaient «l’ennemi numéro un» de l’Iran.
Washington accuse de son côté Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire depuis des années, perpétuant les frictions entre les deux pays.
Donald Trump a d’ailleurs quitté hâtivement le sommet du G7 lundi soir, afin de se consacrer au conflit entre Israël et l’Iran.
Son Conseil de sécurité nationale s’est réuni mardi à propos du conflit qui perdure.