«Tout peut arriver»: malgré sa domination, le numéro 1 Jannik Sinner ne tient pas pour acquise la victoire contre Félix Auger-Aliassime
Jessica Lapinski
FLUSHING, New York | Il est incroyablement dominant, le numéro un mondial Jannik Sinner, mais pas arrogant. À deux jours de la demi-finale contre Félix Auger-Aliassime à l’US Open, l’Italien disait que «tout peut arriver» vendredi soir, dans le plus grand stade de tennis au monde.
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Même si Sinner avait liquidé le Québécois 6-0 et 6-2 au Masters 1000 de Cincinnati, en août.
«Ce sera complètement différent parce que les conditions sont différentes, a soulevé le roi du circuit. Il a aussi signé de grosses victoires, alors ça lui donne beaucoup de confiance.»
Leur dernière confrontation n’est vieille que de trois semaines, mais déjà Sinner croit que son prochain rival s’est amélioré depuis.
«Même en une seule semaine, on peut faire de gros ajustements, et j’ai le sentiment que c’est son cas, a-t-il analysé. Alors ce sera un match difficile, tant pour moi que pour lui. Et différent, parce que c’est un Grand Chelem, qu’il y a cette énergie.»
Comme le disent souvent ces grands champions, l’Italien de 24 ans a mentionné qu’il entendait se concentrer sur son jeu dans cette demi-finale, plutôt que de s’ajuster à ce que fera son rival.
Mais ce qui est intéressant, c’est que Félix, 25e tête de série à New York, a tenu exactement le même discours.
Il n’a «pas le choix»
Rencontré après sa victoire en quarts de finale contre l’Australien Alex de Minaur, mercredi, Auger-Aliassime disait qu’il allait probablement regarder le match entre Sinner et son compatriote Lorenzo Musetti, 10e tête de série.
Une rencontre bouclée 6-1, 6-4 et 6-2 par le grand favori, qui donne une autre idée du défi qui attend Félix.
«J'aime regarder des matchs, alors celui-ci ne fait pas exception», a pointé le Québécois.
«[Jannik] est parfois intouchable. Mais honnêtement, pour le prochain match, je vais davantage me concentrer sur mon moi, plutôt que sur mon adversaire», a-t-il ajouté.
«J’ai besoin de jouer mieux que je l’ai fait [mercredi], a mentionné Auger-Aliassime, parfois chancelant devant de Minaur. Peu importe ce que j’aurai à faire, tactiquement. Je dois jouer à un haut niveau [vendredi] et aussi dans la ronde suivante.»
«Je n’ai pas le choix.»