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L'article provient de Le Journal de Québec
Culture

SuperFrancoFête : une fièvre du lundi soir en français à l’Agora

Michel Fugain et Pierre Lapointe chantent «Attention mesdames et messieurs».
Michel Fugain et Pierre Lapointe chantent «Attention mesdames et messieurs». Photo Marcel Tremblay/Agence QMI
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Photo portrait de Cédric Bélanger

Cédric Bélanger

2025-08-26T03:12:26Z
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La SuperFrancoFête portait très bien son nom, lundi soir, à l’Agora du Port de Québec. En présence de légendes telles que Michel Fugain, Salvatore Adamo et Gilbert Montagné, le Grand concert de la francophonie a été indéniablement la plus festive des trois soirées thématiques de cet événement devenu depuis 2022 un incontournable de l’été dans la capitale.

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Après la rencontre entre plusieurs générations d’artistes d’ici du spectacle L’été de mes chansons, il y a dix jours, et les émouvantes retrouvailles de la troupe originale de Notre-Dame de Paris, mercredi dernier, c’était la fièvre du lundi soir en français, à l’Agora.

Entre un public prêt à danser et chanter et de généreux artistes du Québec, d’Europe et d’Afrique, parmi lesquels on retrouvait les Daniel Lavoie, Julie Zenatti, Roch Voisine et France D'Amour, le courant a passé à cent à l’heure.

Photo Marcel Tremblay/Agence QMI
Photo Marcel Tremblay/Agence QMI

«Quelle ambiance! Le public est survolté», a constaté avec justesse l’animateur Garou, après un électrisant doublé de Gilbert Montagné, venu chanter ses classiques Les sunlights des tropiques et On va s’aimer, qui venait de conclure une première demi-heure qui a démontré tout le pouvoir rassembleur de la musique francophone.

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Envol festif

Le spectacle, qui sera retransmis ultérieurement à la télé dans toute la francophonie, avait été pensé comme un hommage à Jean-Jacques Goldman. La soirée a d’ailleurs pris son envol sur une sélection de titres parmi les plus énergiques du répertoire de ce «magicien des mots».

Coup sur coup, on a notamment entendu À nos actes manqués, C’est ta chance, La vie par procuration, Je marche seul, Je te donne, tous des titres qui ont résonné aussi fort au Québec qu’en France. Au parterre, ça dansait et ça tapait des mains avec un plaisir contagieux.

Photo Marcel Tremblay/Agence QMI
Photo Marcel Tremblay/Agence QMI

Le niveau d’énergie est resté élevé quand l’increvable Michel Fugain est débarqué. Du haut de ses fringants 83 ans, il a aligné Attention mesdames et messieurs puis Viva la Vida, des favorites du public, il va sans dire.

À sa deuxième visite à la SuperFrancoFête, l’irrésistible groupe ivoirien Magic System a ensuite réussi à faire grimper la chaleur de quelques degrés supplémentaires en chantant son succès Magic in the Air.

Garou était heureux. «Quand la musique est bonne», s’est-il plu à faire répéter à la foule, reprenant les mots d’un enlevant succès de Goldman au programme de la soirée.

Duos marquants

Si les vedettes et le public ont joué pour beaucoup dans la réussite de cette soirée, il importe de souligner la très efficace mise en scène de Jean-François Blais, expert de ce type de grands rassemblements.

Non seulement il a su éviter les temps morts, mais il a trouvé les bons moments pour intégrer des ballades. On pense à ce charmant duo entre la légende Salvatore Adamo et Pierre Lapointe sur Tombe la neige, venu marquer un précieux temps d’arrêt entre deux élans festifs.

Phoot Marcel Tremblay/Agence QMI
Phoot Marcel Tremblay/Agence QMI

Parlant de duos qui ont fait mouche, que dire de cette émouvante interprétation de Corsica par Patrick Fiori et Anne Sila, hymne à la Corse qui leur a valu une ovation bien méritée.

Coup de chapeau aussi à l’alliance vocale entre Garou et Natasha St-Pier, pétillants sur l’air d’Il suffira d’un signe, et bravo à l’audacieuse, mais payante décision de confier à deux voix masculines, Louis-Jean Cormier et Pierre Lapointe, le mandat de remplacer Céline Dion pour chanter l’immense Pour que tu m’aimes encore.

Garou et Natasha St-Pier se sont complétés à merveille.
Garou et Natasha St-Pier se sont complétés à merveille. Photo Marcel Tremblay/Agence QMI

Ce moment où le temps s’est suspendu à l’Agora restera un de ses principaux faits saillants d'une soirée qui ne manquait pas de raisons de se réjouir.

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