«Sucré Salé»: «J’ai mes cartons et je pars avec un scénario de conversation, mais ce ne sont pas des questions en tant que telles, car ma mémoire a 4-5 minutes de temps de vie!» – Mélanie Maynard

Mélanie Maynard était fébrile, mercredi, sur le plateau de Sucré Salé, le magazine culturel estival de TVA dont elle reprend la barre pour un troisième été consécutif à compter du lundi 19 mai.

L’animatrice n’est pas dans ses pantoufles pour autant. Elle remet pratiquement les compteurs à zéro d’une saison à l’autre, a-t-elle dit à l’Agence QMI après avoir tourné son premier segment camping, qui reviendra chaque vendredi, avec son invité Alex Perron.

«C’est toujours à redéfinir. Entre deux saisons, c’est assez long pour que j’oublie comment on fait ça, comment je prépare mes dossiers, comment je fais les entrevues [rires]. C’est aussi le désir de se réinventer. La routine c’est quelque chose que je déteste. C’est une façon de rester allumée.»

En raison de son trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), Mélanie ne peut pas se préparer trop à l’avance, car les dossiers finissent par se mélanger dans son esprit. Elle s’en remet donc à ses bons vieux cartons.

«Ça va aussi loin que de me demander à quelle heure je prends ma médication pour qu’elle fasse effet toute la journée [rires]. Je ne suis pas quelqu’un de structuré, donc c’est difficile de m’organiser une routine que je vais suivre. J’ai mes cartons et je pars avec un scénario de conversation, mais ce ne sont pas des questions en tant que telles, car ma mémoire a 4-5 minutes de temps de vie!» a raconté Mélanie, qui compte deux nouveaux venus dans son équipe de collaborateurs cette saison, soit José Gaudet et Eugénie Lépine-Blondeau.

En plus d’animer l’émission, elle trouve son plaisir à se mêler du montage. En cette 24^e saison de Sucré Salé, on parle de 80 épisodes, donc de 80 entrevues juste pour elle.

«C’est mon petit côté contrôlant», a-t-elle dit à la blague, admettant «avoir un petit côté productrice» et «envier les France Beaudoin de ce monde».

«Je trouve que les femmes qui ont de très belles carrières sont celles qui sont devenues productrices. Donc je suis en retard!»

Ces dernières heures, elle a visionné six épisodes – elle a recommencé à tourner la semaine dernière – et elle fait part de ses commentaires.

«Je regarde les montages, je fais ça depuis la première saison. Il y a des bouts de confidence auxquels je m’attache et j’aime qu’ils soient dans l’épisode», a dit Mélanie, qui a ajouté, en riant, que Productions Déferlantes a «refusé» de lui accorder le titre de productrice au contenu et, qui plus est, le cachet venant avec.

La «Mel van», une loge mobile

Mélanie est aux anges depuis qu’elle est munie de sa «Mel van» qui la suit partout, faisant office de loge mobile.

«Plus besoin de traîner la housse de vêtements, de me changer chez Lafleur ou de me faire maquiller chez Subway. Là, ça fait une bulle. Je traîne ma loge et je peux regarder mes cartons, puis en même temps, avec les campings tous les vendredis, ça allait de soi d’avoir la van», a-t-elle mentionné, disant avoir droit à tous ses week-ends pour profiter de la belle saison.

À la fin de son marathon de Sucré Salé, Mélanie Maynard rechargera probablement ses batteries en Espagne.

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