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Culture

Silvi Tourigny raconte la fois où son fils Charli lui a causé toute une frousse

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Nathalie Slight

2025-08-28T10:00:00Z
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Charli ne veut pas faire rire les foules plus tard, mais il trouve ça bien cool que sa maman soit humoriste. Rencontre avec Silvi Tourigny et son fils de 11 ans, un duo complice qui partage bien plus que des fous rires.

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Quelle est votre activité préférée mère-fils?

Silvi: On aime beaucoup regarder des séries télé ensemble. Nos derniers coups de cœur sont Inspirez Expirez, L’œil du cyclone et Lakay Nou. On est aussi de grands fans de l’émission Le maître du jeu. Chaque saison, on espère que maman sera l’une des humoristes invitées.

Charli: Des fois, je vais à des spectacles avec ma mère et on croise des humoristes qu’on a vus à la télévision, comme Mona de Grenoble ou Jo Cormier.

Charli, aimes-tu les spectacles d’humour?

C.: Oui. Ma mère et moi, on a vu deux fois le spectacle de Daniel Grenier. Je pense que j'étais le seul enfant dans la salle.

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S.: Daniel Grenier a des chansons qui contiennent, comment dire, plusieurs «mauvais mots». (rires) Lors de ce spectacle, j’ai donné une permission spéciale à Charli: chanter les chansons, même si le vocabulaire n’était pas approprié. Les spectateurs à côté de nous trouvaient ça bien drôle qu’un garçon de 10 ans chante Les hyènes. Il faut parfois lâcher prise en tant que parent, ça crée quand même de beaux souvenirs!

C.: Ma mère et moi, on aime aussi la musique... normale. (rires) Cet été, on est allés voir le groupe Coldplay à Toronto!

S.: C’était son premier vrai gros spectacle de musique et on a passé un superbe moment! Mettons que la barre est haute pour notre prochain show!

Silvi, tu as étudié en technique animale, et tu as même travaillé dans ce domaine avant de bifurquer vers l’humour. Partagez-vous un amour commun pour les animaux?

S.: Depuis que Charli est tout petit, il adore les animaux. Nous habitons à quelques minutes de la Ferme Guyon, à Chambly. Chaque fois qu’on y va ensemble, on prend le temps de parler à chaque animal.

C.: Joanie, qui est spécialiste des oiseaux de proie, essaie toujours de nous convaincre de repartir avec des poules, un coq, une chèvre et un mouton. J’aimerais ça!

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S.: Je pense que Dannie Star, notre bouledogue américain, trouverait ça le fun d’avoir des poules sur le terrain... mais ces dernières n’auraient aucun plaisir à se faire poursuivre par lui. (rires)

Y a-t-il une passion que tu as découverte grâce à ton fils?

S.: Les jeux vidéo, mais je ne suis pas du tout au niveau de Charli. Le seul jeu où je le surpasse, c’est Mario Kart. J’ai bien essayé Minecraft, mais construire des univers en trois dimensions à partir de blocs, ça ne fonctionne pas du tout avec mon cerveau!

C.: On fait aussi du vélo ensemble. J'en fais beaucoup avec mon père, alors j’avais le goût d’en faire avec ma mère aussi.

S.: Ce qui me motive à faire du vélo, c’est la petite crème molle qu’on mange à la fin du parcours! (rires)

Tu es encore jeune, mais as-tu une idée de ce que tu veux faire plus tard?

C.: J’aimerais être monteur de lignes. J’ai eu cette idée parce que le papa d’un élève à l’école travaille pour Hydro-Québec et il est venu présenter son métier. J'aime beaucoup l'escalade, alors un travail où l’on peut aller tout en haut des pylônes, ça m'intéresse. En plus, c'est vraiment utile comme métier. Durant la crise du verglas, plusieurs villes n’avaient plus d'électricité. Les monteurs de lignes ont travaillé fort pour rétablir le courant.

S. : Ça ne me surprend pas du tout que ce métier l’interpelle. Il a toujours adoré les hauteurs. Je me souviens qu’un jour, alors que Charli était tout petit, il jouait au parc avec un ami. Je me suis retournée quelques secondes pour jaser avec une maman et... mon fils était rendu tout en haut de la structure de la balançoire! Le cœur a failli m'arrêter, j’ai eu toute une frousse!

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C.: Moi je ne comprenais pas pourquoi ma mère paniquait! C’est super facile de monter sur un poteau, juste avec la force des bras et des jambes. J’ai essayé de montrer comment faire à d’autres enfants, mais personne n’était capable!

Ton fils t’accompagne-t-il parfois en spectacle?

S.: Charli est souvent venu en coulisses quand je faisais la première partie de Dominic Paquet, pas trop loin de la maison. Je présentais un petit 15 minutes pendant que mon fils s’amusait à l’arrière-scène.

C.: Ce qui est le fun avec les loges, c’est qu’il y a toujours des collations et des bonbons gratuits. Des fois, j’y vais juste pour ça! (rires)

Silvi, tu partages parfois des vidéos hilarantes de Charli et toi sur tes réseaux sociaux.

S.: Tu parles des vidéos où je danse pendant que Charli a l’air totalement découragé en arrière-plan? Des fois, j’ai le goût de danser, alors je me trémousse dans le salon pendant que mon gars regarde la télé ou son ordinateur. C’est vraiment représentatif de notre réalité: moi avec mon trop plein d’énergie, et mon fils qui me juge du haut de ses presque 11 ans! (rires)

C.: L’autre jour, on était à l’épicerie, j’ai demandé à ma mère de m’acheter quelque chose et elle a dit oui... à condition que je lui fasse une petite danse. Il n’y avait personne, alors je l’ai fait discrètement. Elle me taquine des fois comme ça!

Tu as aussi déjà fait de la télévision, Charli!

S.: Charli a chanté un petit bout de chanson à son parrain Jean-Michel Anctil, à En direct de l’univers. Il m’a aussi préparé une vidéo lors de mon passage à Ça fini bien la semaine. Je n'étais pas du tout au courant, il a tourné ça trois semaines avant la diffusion et il a gardé le secret tout ce temps.

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C.: Tourner une vidéo, c’était plus long que ce que je pensais. Il fallait faire plein de prises pour que ce soit parfait. Mais ça en a valu la peine, puisque ma mère a trouvé ça très drôle.

Patrick Seguin / TVA Publications
Patrick Seguin / TVA Publications

Et maintenant, «la» grande question: que penses-tu de Carole, le personnage que campe ta maman?

C.: Des fois, je la trouve un tout petit peu rough, Carole. Il paraît que la première fois que maman a fait ce personnage à la maison, j’ai eu peur! Mais il faut dire que j’étais vraiment jeune.

S.: Charli devait avoir trois ans. Comme il ne voulait pas aller se coucher, je suis allée enfiler le col roulé beige de Carole et j’ai dit à mon fils de faire dodo. Vous n’avez jamais vu un enfant courir vers son lit aussi vite! (rires)

C.: Il faut dire que ma mère ne ressemble pas du tout à ce personnage. Elle est beaucoup plus sympathique et joyeuse dans la vraie vie!

T’arrive-t-il parfois de parler en Carole, sans t’en apercevoir?

S.: Ce personnage est tellement à l’opposé de moi que ça ne m’arrive jamais. Par contre, quand j’ai rencontré mon chum actuel, il m’a révélé après quelques semaines de fréquentation que lorsque je dormais, je ressemblais à Carole!

Pourquoi donc?

S.: Je suis d’un naturel jovial, mais mon expression neutre a l’air bête. Mon chum s’est donc réveillé à côté de Carole! Depuis ce temps-là, j’essaie de dormir avec le sourire! (rires)

En terminant, qu’est-ce qui t’occupe présentement?

La tournée Silvi Tourigny - En feu se poursuit à travers le Québec. Sinon, je commence déjà à prendre des notes pour mon deuxième one woman show. J’ai attendu 15 ans avant de sortir mon premier spectacle, après avoir obtenu mon diplôme de L'école nationale de l’humour. Je n’ai pas l’intention de patienter aussi longtemps pour la suite!

https://silvitourigny.ca/

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