Découvrez quel est le lien inusité entre Valérie Chevalier et Pamela Anderson

Si Valérie Chevalier n’est pas dans vos écrans présentement, vous entendez par contre sa voix un peu partout! Elle anime à Rythme cet été, elle fait de la surimpression vocale, tout en mettant la touche finale à son neuvième roman. Pas de voyage à l’horizon pour la jeune femme, qui profite à fond de tout ce que l'été offre de plus beau à Montréal!

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Valérie, à quoi ressemble ton horaire ces temps-ci?

J’anime18h Les Hits sur les ondes de Rythme tous les soirs de la semaine, en plus d’être la voix officielle de la station depuis trois ans. Peu de gens le savent, mais une partie de mon travail implique ma voix! En plus de la radio, je fais aussi de la narration de livre audio et de la surimpression vocale.

Dans quels projets peut-on t’entendre?

Présentement, je prête ma voix à la belle-fille de Pamela Anderson dans une émission de rénovation. Paula est la fiancée de Dylan, le fils cadet de la comédienne. La maman a acheté une maison à Los Angeles pour ses deux garçons et ils la rénovent ensemble. Paula est designer d’intérieur, alors elle est super impliquée dans le projet. Grâce à ma voix, j'ai l'impression de faire partie de cette famille! (rires)

Toi qui es habituée à être dans la lumière avec l’animation, aimes-tu l’ombre des studios d’enregistrement?

Oui, vraiment. À la radio, j’ai carte blanche pour parler de mes activités culturelles coups de cœur. Récemment, j’ai jasé en ondes avec mon amie Marilou Morin, avec qui j’ai animé l’émission jeunesse Cochon Dingue, parce qu’elle est de la pièce de théâtre Les boys. Parler d’un festival, d’une exposition, d’un spectacle à ne pas manquer, je le fais naturellement avec mes amis. Quand j’aime quelque chose, je veux absolument passer le mot. (rires) La radio me permet de partager mes dernières trouvailles culturelles avec encore plus de gens.

Ton dernier roman, Les certitudes vagabondes, est sortie en avril 2024. Prévois-tu te remettre à l’écriture bientôt?

Mon prochain roman est présentement en révision, pour parution en novembre. Sans vous donner trop de détails, je peux vous dire que ce livre est très différent de tout ce que j’ai écrit jusqu’à présent. Si parfois, je me suis inspirée de ma vie pour écrire, ici on est dans une fiction pure et dure.

Que veux-tu dire?

L’histoire porte sur une personne introvertie, chose que je ne suis pas. J’ai donc eu du plaisir à plonger dans l’univers d’une personne qui n’a pas un besoin viscéral de socialiser avec les gens qui l’entourent. Lors de l’écriture, j’ai réalisé que je peux avoir à l’occasion un petit côté solitaire. Même si j’adore les gens, j’ai besoin de mes petits moments à moi.

Tu nous as confié dans le passé que voyager inspirait l’autrice que tu es. As-tu une petite escapade de prévue prochainement?

Non, j’aime bien trop l’été à Montréal! J’assiste à des festivals, je prends un petit café sur une terrasse avec des amis, je fais de la course à pied et du vélo. Je préfère voyager durant la saison froide. L’hiver dernier, je suis allée trois semaines à Bali: un voyage de rêve, vraiment! J’ai aussi visité des amis à Londres et à Paris. Côté voyage, je ne suis pas du genre à prévoir longtemps d’avance. Comme plusieurs travailleurs autonomes, je pars entre deux contrats, de façon très spontanée, très dernière minute. Mon prochain voyage devra attendre, car cet automne, j’enseigne à l'UQAM.

Tu enseignes à l’université!

Oui. J'ai obtenu mon diplôme du programme de communication de l’UQUAM il y a 15 ans. À ma grande surprise, j’ai reçu un appel de mon ancien directeur de programme il y a un an et demi. Comme j’avais de l’expérience dans ce domaine, il m’offrait de former des animateurs. Ma tâche consistait à enseigner aux élèves à faire des recherches, à préparer des chroniques, à créer du contenu. Au départ, ça ne devait être qu’un remplacement, mais j’ai hérité de la charge de cours d’un professeur parti faire son doctorat. C’est le fun: je suis rendue à une étape de ma vie où je peux transmettre mes acquis.

Prévoyais-tu enseigner un jour?

Non, pas du tout. C’est une belle opportunité qui s’est présentée à moi, tout simplement. Même chose pour l’écriture: jamais je n’ai rêvé d’être autrice et pourtant, j’en suis à mon neuvième roman. L'animation reste ma première passion, mon métier principal, mais je me sens privilégiée des belles surprises qui se présentent sur mon parcours.

(Valérie sourit et ajoute)

Parlant de belles opportunités: j'ai co-écrit, avec deux amis, le scénario du film Anna Kiri, qui sera présenté en primeur au Festival Fantasia le 24 juillet. Ce projet met en vedette l’excellente Catherine Brunet.

Changement de sujet, fais-tu toujours beaucoup de vélo?

Bien sûr! Je m’entraîne présentement en vue du tour cycliste Vélo SP afin d'amasser des dons pour soutenir les personnes atteintes de sclérose en plaques (SP). Ça fait maintenant 15 ans que je participe à l’événement, avec ma famille et mes amis. Cette cause me tient à cœur puisque mon amie, Christiane Thouin, vit avec cette maladie. Grâce aux traitements, elle roule chaque année avec nous, mais je rêve au jour où nous pédalerons ensemble simplement pour le plaisir, puisqu’il y aura un remède pour guérir cette maladie. En tant que porte-parole de Vélo SP, j’ai la chance de discuter avec des chercheurs et ce n’est pas de la fiction: le remède s’en vient, pour vrai!

En 2020, tu présentais l’émission Deux sœurs et un duplex. Habites-tu toujours dans cet endroit magnifique que ta sœur et toi avez rénové sous nos yeux au petit écran?

Ma sœur Andrée-Anne, sa fille Kim-Charlie et moi habitons toujours le même duplex et c’est vraiment agréable, on s’est créé une belle vie de quartier. Récemment, je suis tombée par hasard sur des images de l’émission et ma nièce a tellement grandi! Elle est maintenant âgée de 11 ans, c’est fou comme le temps passe vite!

As-tu d’autres projets de rénovation en vue?

Non, je suis toujours aussi satisfaite de mon chez-moi. Par contre, j’aimerais bien changer ma table de cuisine. J’aime beaucoup recevoir ma famille et je manque de place. À la base, nous sommes cinq: deux parents et trois enfants. Ajoutez les chums et blondes et ma nièce Kim-Charlie, et ça fait beaucoup de monde. À Noël, l’an dernier, j’ai dû avoir recours à une petite table pliante pour asseoir tout le monde autour d’une même tablée. Ce sera donc mon prochain achat de mobilier.

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