Un bel été en famille pour Émily Bégin

La jeune femme, qui a eu une année bien remplie avec les tournages de la deuxième saison de FEM, son rôle dans Indéfendable et son poste de professeure de danse et de sports à Star Académie, passe un été plus calme en compagnie de son conjoint, Guillaume Lemay-Thiverge, de leur fils, Théodore, et du reste de la petite famille. Entrevue avec la comédienne et chanteuse.

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Émily, comment vas-tu?

Ça va très bien. Les tournages de FEM sont terminés. Je suis allée voir mon ami Pierre Lapointe à Paris. Et là, maintenant que les vacances scolaires sont bien entamées, je passe ce temps précieux en famille. Nous sommes d’ailleurs allés à Sandbanks, en Ontario. Habituellement, nous allons dans le Maine, mais étant donné la situation actuelle, nous préférons partir en vacances au Québec et au Canada. Mon fils, Théodore, adore les manèges et les parcs d’attractions, comme Canada’s Wonderland. Il fait tous les manèges, il n’a peur de rien; il me fait penser à son père. Il a déjà hâte de sauter en parachute! Le 6 août, j’étais au Festival Osisko en lumière à Rouyn-Noranda en compagnie de la cuvée 2025 de Star Académie. Le 15 août, je vais participer au Gala Juste pour rire de mon amie Véronique Claveau et le 23 août, je serai sur le Grand Bien-cuit de Garou, à Québec. Cet automne, Guillaume et moi aimerions partir en voyage en amoureux. Nous visons l’Italie ou le Portugal pour célébrer nos 3 ans de mariage et nos 10 ans de couple.

Quel bilan fais-tu de la dernière année sur le plan professionnel?

Ç’a été une année tellement belle que j’ai déjà hâte au prochain défi! Quand on vit des affaires aussi intenses que Star Académie et FEM, une fois que tout ralentit, on a de grands deuils à faire. Cet automne, j’amorcerai les répétitions pour le spectacle Noël une tradition en chanson. Je vais côtoyer une autre belle gang! Je suis très excitée d'y participer.

Est-ce une déception pour toi que Star Académie ne soit pas de retour?

Oui, ç’a été un petit choc d’apprendre que Star Académie ne serait pas de retour cet hiver. Ça m’attriste beaucoup, surtout quand je pense que cette décision n’a pas été prise en raison des cotes d’écoute, qui étaient très bonnes. Et c’est une émission tellement rassembleuse. Les gens m’en parlent. Ils sont déçus que l’émission ne soit pas reconduite pour le moment. Alors, oui, c’est un grand deuil pour moi. Mais en même temps, ce métier est fait de grands deuils. Même pour FEM, nous ne savons pas s’il y aura une troisième saison. Mais la bonne nouvelle, c’est que la saison 1 sera sur Netflix cet automne et que la saison 2 sera sur Unis TV. Je suis tellement heureuse de faire partie d’une telle série!

Dis-moi Émily, qu’as-tu appris sur toi en étant professeure à Star Académie?

Que j’aime beaucoup faire ce métier et que j’aime faire des émissions de variétés. C’est tellement le fun de chanter et de danser sur de belles scènes comme ça. On a tellement de bons techniciens et de bons artisans au Québec. On est gâtés et on fait des miracles ici. Il faut trouver le moyen de continuer et d’en faire encore et encore. J’ai aussi aimé travailler avec les jeunes: je trouve ça motivant et inspirant. J’aimerais aussi toucher un jour à la mise en scène.

Tu as eu un rôle marquant dans Indéfendable. Que gardes-tu d’une telle expérience?

J’ai adoré ça et je veux revivre ça. J’ai passé beaucoup d’auditions dernièrement et j’attends des nouvelles de tout ça. Depuis que j’ai joué dans FEM et Indéfendable, les réalisateurs veulent maintenant me voir en auditions. J’espérais décrocher un rôle qui me permettrait de montrer ce dont j’étais capable en tant que comédienne. J’avais lancé ça dans l’univers et j'ai été entendue! Ça m’a apporté une certaine crédibilité en tant que comédienne et ça m’a ouvert des portes. J’en suis fière! J’ai adoré la vitesse folle à laquelle sont tournés les épisodes d’Indéfendable.

Est-ce que cette période plus calme t’angoisse un peu?

Un peu oui, mais quand j’en parle à ma mère, elle me rassure chaque fois en me disant que ça fait 23 ans que je fais ce métier-là et que je finis toujours par trouver du boulot. À l’époque, quand je n’avais rien, je créais moi-même mes projets. J’avais proposé, entre autres, Les nuits d’Émily. C’est un métier qui nous fait vivre de l'insécurité, mais je fais confiance à la vie et je m’inspire de femmes comme France Castel, qui est une véritable touche-à-tout. J’aimerais éventuellement faire de la radio. Je travaille aussi à deux projets de documentaires en ce moment.

Est-ce facile de décrocher et de prendre des vacances pour toi?

C’est facile quand je sais qu’il y aura du travail après les vacances. Mais quand il n’y a rien, je suis beaucoup moins en paix. L’an dernier, à pareille date, j’étais en Italie avec des amies - je ne savais pas ce qui m’attendait au retour. Pendant que j'étais là-bas, j’ai eu un appel de Jean-Philippe Dion qui m’offrait de faire partie du corps professoral de Star Académie. À la suite de son appel, j’ai passé un meilleur voyage. Là, j’ai eu un bel hiver de travail. Bon, je n’ai peut-être pas été la maman la plus présente auprès de mon fils, mais je me rattrape cet été.

Est-ce que tu vis une certaine culpabilité quand tu penses au fait que tu seras moins présente pour ton fils?

Oui, la maman en moi culpabilise beaucoup. Encore là, j’appelle ma mère, qui me rassure en me disant que Théodore est bien entouré et que, comme je l’amène parfois au travail, il comprend ce que je fais. C’est certain que lorsque ton fils te dit au téléphone qu’il s’ennuie, ça te fait un pincement au cœur. Ma psy m’a suggéré de lui dire, quand cette situation se présente, que je suis heureuse dans mon travail et que je dois le faire pour gagner ma vie. J’ai la chance de faire un métier que j’aime, et mon fils voit que je suis heureuse. Quand maman n’est pas là, il a un papa présent, des grands-parents très présents aussi et deux frères et une sœur.

Comment va Théodore?

Il va bien. Il a déjà huit ans. Il a maintenant les cheveux courts. Il voulait les cheveux courts comme son frère Miro. Il commence aussi à avoir sa petite personnalité. Avant je m’amusais à l’habiller et à lui faire des kits, mais maintenant, il ne veut plus. Il est passionné de soccer et il est bon. C’est un petit athlète. Je suis bien fière de lui. Il souhaite être le prochain Cristiano Ronaldo! Il veut être un joueur de soccer professionnel pour m’acheter un jour une belle villa et une voiture sport. Il est cute. (rires)

Et comment va Guillaume?

Il va tellement bien! Je trouve ça sexy de voir un homme qui se relève. Il est en train de devenir un meilleur humain. Il était déjà un super papa et un super mari. Il a fait des erreurs et il se relève de tout ça. Il est vraiment beau et inspirant à voir.

Qu’est-ce que ça te fait d’être désormais celle qui travaille dans le milieu, alors qu’avant c’était Guillaume qui était à l’avant-plan?

Il y a quelque chose de beau là-dedans parce qu’il me laisse cette place. Guillaume en a fait des choses dans ce milieu-là. Il y a 10 ans, quand je l’ai rencontré, il me disait déjà qu’il avait envie de se réinventer parce qu’il avait l’impression d’avoir tout fait, autant de grands films que de grosses séries. Il a débuté dans le métier à l’âge de six ans et, en ce moment, il vit une période de questionnement. Il se demande comment il va revenir. Chose certaine, il lui faudra un projet qui lui apporte quelque chose sur le plan humain. Guillaume est un enfant de la télévision, et le public l’aime. Dans le cœur du public, il n’est jamais vraiment parti. Je pense qu’il pourrait éventuellement reprendre le métier. Ce que je lui souhaite avant tout, c’est d’être heureux.

Vous célébrez vos 10 ans d’amour. Quel bilan fais-tu de cette décennie?

Il y a eu surtout de beaux moments. Nous avons beaucoup appris sur nous. Il y a eu beaucoup d’amour, de persévérance, d’écoute, et nous avons traversé tout ça pour le meilleur et pour le pire. On a affronté les tempêtes ensemble, main dans la main. Ce n’est pas toujours facile, comme pour la plupart des couples. Mais quand je regarde cette décennie avec le recul, je nous trouve bons et beaux. Aujourd’hui, on sait tous que c’est facile de jeter la serviette quand ça va moins bien, mais je pense que c’est beau d’arriver à traverser ensemble tant les belles que les moins belles choses. Après, quand le ciel s’éclaircit, on prend un petit verre de vin, et il n’y a rien de plus beau. On se fait un petit tchin-tchin!, on est fiers de nous et on regarde en avant.

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