Si Donald Trump est emprisonné, ce sera «la fin de sa carrière politique», affirme Jean-Marc Léger

Les carottes ne sont pas encore tout à fait cuites pour Donald Trump, mais elles pourraient l’être à compter du 11 juillet, estime Jean-Marc Léger.

• À lire aussi: «C’est une honte!»: Donald Trump se dit victime d'un procès «truqué»

• À lire aussi: Affaire Stormy Daniels: Trump coupable sur toute la ligne, tranche le jury

• À lire aussi: Donald Trump coupable: quelle peine risque-t-il?

Tout dépend de la sentence qui sera prononcée par le juge, affirme le président de la firme de sondage Léger.

«S’il est emprisonné, c’est toute son aura d’invincibilité qui va tomber», soutient-il.

«Si on voit Donald Trump avec des menottes et emmené en prison, c’est terminé: il a perdu la présidentielle», ajoute M. Léger.

Dans le cas contraire, il faut s’attendre à un faible impact pour Donald Trump et sa campagne électorale. Si l’ex-président demeure libre, sa cote de popularité sera peu affectée par ce verdict de culpabilité, affirme Jean-Marc Léger.

• Écoutez la discussion politique américaine avec Stéphan Bureau au micro d’Alexandre Dubé via QUB :

Ce dernier s’attend à ce que Fox News et d’autres médias pro-Trump tentent de démolir le verdict et de critiquer le processus judiciaire.

Une peine de prison, en contrepartie, coûterait cher à la popularité de Donald Trump dans l’œil du public.

«Les Américains, s’ils voient qu’il est emprisonné, vous allez voir les intentions de vote s’effondrer», clame M. Léger.

«L’image d’un Donald Trump emprisonné, c’est la fin de sa carrière politique, à mon avis», ajoute-t-il.

Le principal intéressé, pour sa part, compte sur le fait que s’il est élu, il pourra se faire pardonner les crimes dont il aura été reconnu coupable.

«Il n’y a rien qui empêche M. Trump de se présenter même s’il est emprisonné dans cette cause-là. Il y a une seule cause qui l’empêcherait, c’est s’il est accusé d’insurrection. Ça, ça l’empêcherait de se présenter, mais cette cause-là est repoussée ad vitam aeternam et ça ne se fera probablement pas avant l’élection», explique Jean-Marc Léger.