Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Saskatchewan: «Il faut qu’on les arrête et ça presse», dit un ex-enquêteur

Partager

Agence QMI

2022-09-05T13:38:55Z
Partager

Depuis dimanche, les policiers de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) mènent un énorme travail sur le terrain où rien n’est laissé au hasard pour tenter de retrouver les deux suspects des meurtres survenus en Saskatchewan.

• À lire aussi: Meurtres en Saskatchewan: une «violence sans nom» alimentée par la drogue?

• À lire aussi: 7 choses à savoir sur les attaques au couteau en Saskatchewan

• À lire aussi: Des attaques au couteau font 10 morts et 15 blessés en Saskatchewan

Les informations recueillies sur le terrain par les policiers, notamment auprès des victimes qui sont encore en vie, sont «extrêmement précieuses» car elles vont leur permettre de connaître les motivations des deux suspects.

«Est-ce qu’il y a eu des échanges ? Où est-ce qu’ils s’en vont ? Est-ce qu’ils vont en faire encore [des victimes] ?» font partie des questions auxquelles tentent de répondre les policiers de la GRC, selon Roger Ferland, ex-enquêteur au Service de police de la Ville de Québec.

Il estime que pour retrouver les deux individus en cavale, il faut avoir une idée de leurs déplacements et des ressources qu’ils vont utiliser. Les policiers tenteront notamment d’accéder à distance au GPS du véhicule utilisé par les suspects, et ce, même s’ils s’en sont peut-être déjà débarrassés.

Publicité

«L’important est de retrouver le véhicule pour savoir si, sur place, il y a eu des échanges, quelque chose», a souligné M. Ferland en entrevue à LCN, lundi matin.
Les deux suspects, Damien Sanderson et Myles Sanderson, ont été aperçus à bord d’une Nissan Rogue noir immatriculé «119 MPI» dimanche après-midi à Régina.

Peu d’information sur les suspects

«Des fois, tu as une personne qui est en folie, qui fait des crimes du genre, mais là, ils sont deux», a rappelé l’ex-enquêteur. Il faut qu’on les arrête et ça presse.»

Roger Ferland croit que les deux hommes resteront ensemble et ne vont pas décider de se séparer, ce qui faciliterait la tâche des policiers.

Rappelons que tôt dimanche matin, 10 personnes sont décédées et 15 autres ont été blessées lors d’attaques au couteau survenues dans 13 endroits différents. Lundi matin, les deux suspects étaient toujours en cavale.

Depuis, très peu d’informations ont filtré sur les suspects eux-mêmes.

«Il peut s’agir d’une stratégie de la police, a expliqué M. Ferland. On a de très bons points de presse qui donne des éléments factuels, mais pas sur le comment et le pourquoi.»
Pour l’ancien enquêteur, la GRC fait le choix de ne donner à la population que des éléments utiles et pertinents pour les citoyens.

Publicité
Publicité