Sarah-Florence apprend à... tricoter (avec une experte tricoteuse!)

Sarah-Florence Benjamin
Les cours d’économie familiale n’existent plus. C’est pourquoi 24 heures s’est donné comme mission de vous transmettre le savoir-faire des générations qui nous ont précédés. Pour y arriver, notre reporter Sarah-Florence va à la rencontre d’experts ordinaires pour «apprendre à faire des affaires». Parce que comme le veut l’adage: il n’est jamais trop tard pour apprendre.
Cette semaine, je rends visite à Laurence Paquette, qui tricote depuis des années pour qu’elle me montre la base.
Le tricot m’a toujours paru comme une activité difficile. Laurence m’a toutefois vite rassuré: «ce qui est vraiment fun avec le tricot, c’est que c’est vraiment long et vraiment répétitif» et que donc «on devient bon vraiment vite».
Et d’ailleurs si ça vous intéresse, il n’y a pas de honte à commencer en suivant des tutoriels sur YouTube, selon elle.
Ce que ça prend
Pour tricoter, on a juste besoin de broches et de laine. Il existe toutes sortes de laines, de différentes couleurs, matériaux et grosseur. Il faut faire attention d’utiliser la grosseur de broche recommandée pour sa laine.
Une fois qu’on a ces deux éléments, on peut faire n’importe quoi, assure Laurence : «des chandails, une cagoule pour l’hiver, une belle collection de foulards [...], des bas, des mitaines, des tuques. Il y en a qui font des robes, des tuniques, des jupes, des leggings».
On vous rassure: pour savoir comment faire l’un ou l'autre de ces articles, on peut suivre un patron. Laurence trouve les siens sur le site Ravelry, «une sorte de réseau social pour tricoteurs» où les designers publient leurs patrons.

La base
Les différentes «textures» que peut prendre un tricot sont appelées des «points» et ces derniers sont composés de différentes combinaisons de mailles à l’endroit et à l’envers.
Une fois qu’on sait tricoter ces deux types de mailles, c’est «un monde d’opportunités» qui s’offre à nous, souligne Laurence Paquette.
«Cette chose que j’ai imaginée, je vais pouvoir la voir, la tenir dans mes mains et la porter. C’est ça qui est le fun», ajoute-t-elle.
Pour ce qui est des erreurs, elles sont assez dures à rattraper (sans tout défaire), admet la tricoteuse d’expérience. «Ça fait partie de l’aventure», dit-elle.
• À lire aussi: Sarah-Florence apprend à faire des affaires: aiguiser ses couteaux comme une pro
• À lire aussi: Sarah-Florence apprend à faire des affaires: cultiver des légumes pour les nuls