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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Ryan Fox remporte un véritable derby en prolongation à l’Omnium canadien de Toronto

Le Néo-Zélandais défait Sam Burns au quatrième trou de prolongation afin de remporter un deuxième titre en carrière sur le circuit de la PGA

Getty Images via AFP
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Photo portrait de François-David Rouleau

François-David Rouleau

2025-06-08T23:06:39Z
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CALEDON | Pas de chance pour les quatre Canadiens qui étaient au plus fort de la course au sommet du tableau à l’Omnium canadien, ce week-end, au TPC Toronto. Aucun n’a réussi à tenir le rythme effréné qui s’est rapidement profilé en ronde finale. Des huit chevaux qui étaient à égalité à un certain moment dans la dernière ligne droite, c’est Ryan Fox qui l’a finalement emporté au quatrième trou de prolongation face à Sam Burns.

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Le Néo-Zélandais de 38 ans empoche son deuxième titre de la PGA. Il y a un mois, il avait défait Mackenzie Hughes et Harry Higgs en prolongation à Myrtle Beach, en Floride, afin de savourer sa première conquête.

Fox en compte huit autres partout dans le monde, dont quatre sur le circuit européen.

«C'était une dure bataille. J'ai fait de bons coups et parfois été chanceux, a exprimé celui qui a osé des coups fumants face à Burns. 

«Honnêtement, ces trois premiers trous de prolongations ont ressemblé à une bataille d'oreillers avec du jeu plus qu'ordinaire de notre part, a-t-il ajouté. 

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«Mais ce coups de bois 3 depuis l'allée à notre quatrième essai est probablement mon meilleur coup à vie, a-t-il enchainé à propos de son coup de 260 verges. J'aurais souhaité réussir l'aigle, mais je ne me plaindrai pas avec cette victoire.»  

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Avec une ronde finale de 66 (-4), il a terminé avec une impressionnante fiche cumulative de -18. À égalité avec Sam Burns, ses 262 coups viennent au troisième rang des meilleurs pointages de l’histoire s’écrivant depuis 1904, tout juste derrière les performances de Rory McIlroy, qui avait effectué 258 et 261 coups à Hamilton et à St. George’s en 2019 et en 2022, respectivement.

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Rythme enflammé

Avec la meilleure carte de la journée, une 62 (-8), Burns s’est surtout placé au sommet du tableau dans sa séquence endiablée de cinq oiselets de suite sur le retour. Un autre moineau au 18e lui a conféré la tête provisoire en attendant ses poursuivants. Car, derrière, Ryan Fox, Cameron Young, Kevin Yu, Matteo Manassero et Byeong Hun An l’ont tous menacé. 

Du lot, Young était particulièrement frustré par sa fin de parcours. Cherchant à signer sa première victoire sur le circuit de la PGA, son boguey sur la normale 5 du 18e a noyé tous ses espoirs alors qu’il cherchait à mettre la table pour un spectaculaire aigle.

«Je n’aurais pas pu frapper deux meilleurs coups. Je n’ai jamais frappé un bois 3 aussi loin, a expliqué le puissant cogneur, qui s’était élancé depuis 286 verges dans l’allée avec un vent de face. Je croyais que la balle atterrirait à 12 pieds du fanion en mettant la table pour une victoire, mais elle a bondi derrière le vert.

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«C’est frustrant. J’ai bien joué. J’espère maintenant que ce sera suffisant pour me qualifier à l’Omnium britannique.»

Ce qui fut le cas, car, en terminant au quatrième rang à -16, il a étampé son billet pour le Royal Portrush, en Irlande du Nord, à la mi-juillet.

Avec un oiselet au 72e trou, Fox a forcé la prolongation. C’est d’ailleurs dans ces conditions que le Néo-Zélandais a remporté son premier titre de la PGA il y a un mois, à la Classique de Myrtle Beach.

Taylor coiffe les Canadiens

On l’a écrit d’entrée de jeu, des quatre représentants de l’unifolié qui représentaient des menaces à l’aube de la ronde finale, Mackenzie Hughes était celui qui était dans la meilleure posture en accusant deux coups de retard sur les meneurs.

L’Ontarien est resté au neutre avec une sortie décevante, notamment en raison d’une indigestion. Sa carte de 72 (+2) l’a fait reculer au 27e échelon.

«C’est décevant. Ce n’est pas une excuse, car j’étais capable de marcher et d’exécuter mes élans. J’aurais souhaité faire mieux sur ce deuxième neuf, mais je suis rapidement tombé à plat, a-t-il raconté. Je me suis vite mis hors course.»

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Au tableau final, Nick Taylor a pris l’ascendant sur ses compatriotes Adam Hadwin et Taylor Pendrith.

Avec une ronde finale de 67 (-3), le champion de l’édition 2023 a terminé à quadruple égalité au 13e rang avec un dossier de -13.

«Je suis fier de ma performance. Cette finale avec ce double boguey au 17e fait mal. Je suis par contre heureux d’avoir tout essayé afin de forcer une possible prolongation», a-t-il expliqué.

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C’est aussi une bonne préparation en prévision de l’Omnium des États-Unis, qui se mettra en branle jeudi, à Oakmont, dans la grande région de Pittsburgh. Les championnats du Grand Chelem ne sont pas sa force depuis six ans.

L’Omnium canadien sera de retour sur le parcours nord du TPC Toronto l’an prochain.

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