Roberto Luongo en vedette à Vancouver

Agence QMI
Ce n’est peut-être pas pour le retrait de son chandail, mais Roberto Luongo était de retour à Vancouver pour y être honoré par les Canucks au cours d’une cérémonie, jeudi.
Le nom du populaire gardien retraité a été ajouté au sein de l’Anneau d’honneur de la franchise avant la rencontre face aux Panthers de la Floride au Rogers Arena. Le Québécois a évolué pour ces deux équipes, mais pour lui, Vancouver reste la plus belle ville du monde.
• À lire aussi: Les Leafs s'inclinent malgré une remontée de cinq buts
• À lire aussi: Wild: le DG Bill Guerin dans la tourmente
• À lire aussi: Jake Allen à la rescousse du Kraken?
«[J’ai passé] des années fantastiques ici à Vancouver. Je crois que ce sont les années où j’étais à mon sommet, alors je suis heureux que ce soit reconnu parce que cette ville a une place spéciale dans mon cœur», a-t-il expliqué en conférence de presse, lançant des blagues comme lui seul peut le faire.
"You pushed me to be a better person, a better goalie, and I really took that and appreciate it. I really thank you from the bottom of my heart.”
— Vancouver Canucks (@Canucks) December 15, 2023
Roberto Luongo gives thanks and shares his favourite memories during his Ring of Honour Induction ceremony. pic.twitter.com/ers7H1Wlzz
“You were more than a goalie. You were our confidence, our edge, our pocket aces, and our hope that we could reach our goals.”
— Vancouver Canucks (@Canucks) December 15, 2023
Celebrating you tonight, Roberto Luongo. pic.twitter.com/x60ZYtNpTf
L’homme de 44 ans est évidemment capable de demeurer sérieux et c’est avec une pointe d’émotion qu’il est revenu sur son passage de huit campagnes en Colombie-Britannique. C’est avec les Canucks qu’il est passé le plus près de la coupe Stanley, en 2011.
«C’était un groupe génial et spécial. Les gars dans ce vestiaire s’aimaient véritablement et tenaient l’un à l’autre. Le fait que plusieurs de ces gars travaillent encore à travers la ligue est super, parce que j’ai l’occasion de les voir», a-t-il dit.
C’est effectivement à Vancouver que Luongo a connu ses meilleures années. Il a surpassé six fois le plateau des 30 victoires et a même été le capitaine de l’organisation entre 2008 et 2010.
«C’est tout un honneur. C’est l’un des accomplissements qui me rendent le plus fier comme joueur de hockey, s’est-il rappelé. Aucun autre gardien ne peut dire qu’il a fait ça.»
Cinq portiers avant lui ont été capitaine avant lui, mais aucun à partir de Bill Durnan, avec le Canadien de Montréal, en 1948.
Et le chandail?
Pour tous ses exploits, le quatrième gardien le plus victorieux de l’histoire devrait-il voir son numéro 1 être hissé dans les hauteurs du Rogers Arena? Les Panthers ont retiré son maillot en 2020, après sa 10e saison complète en Floride.
«Je crois que son jeu, son travail dans la communauté, son leadership, lui donnent tous les critères pour qu’il reçoive cet honneur. Les choses qu’il a faites en dehors de la patinoire qu’il n’a pas rendues publiques étaient très fortes», a assuré l’ancien directeur général Mike Gillis durant un épisode du balado «Sekeres & Price Show».
C’est ce même DG qui était en poste pendant la majorité du passage de Luongo à Vancouver, et qui l’a finalement échangé le 4 mars 2014. Le gardien montréalais a tenu à faire la lumière sur cette situation.
«Ce n’était pas une demande de transaction. C’était plutôt une décision mutuelle avec Mike Gillis. Cory [Schneider] s’en venait et nous avions eu une discussion à la fin de l’année et nous avions décidé que ce serait mieux et que Cory serait l’homme de confiance», a-t-il raconté.
«À l’époque, Cory était en feu, alors j’ai accepté et nous avons essayé de travailler ensemble pour trouver une solution.»
Le reste fait partie de l’histoire, puisque Schneider a été échangé avant Luongo, le 30 juin 2013. Eddie Lack et Ryan Miller ont pris le relais avant l’entrée en scène de Jacob Markstrom, quelques années plus tard.
Luongo, lui, est aujourd’hui considéré par plusieurs comme le meilleur gardien de l’histoire des Canucks. Il sera le deuxième cerbère dans l’Anneau d’honneur, après Kirk McLean. Cinq chandails ont été retirés par l’organisation, soit ceux de Pavel Bure, Stan Smyl, Trevor Linden, Daniel Sedin et Henrik Sedin.