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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Revitalisation du boulevard Taschereau: «On ne peut pas faire pire», lance la mairesse Catherine Fournier

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Photo portrait de Yannick Beaudoin

Yannick Beaudoin

2025-06-12T19:06:12Z
2025-06-14T18:29:19Z
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La revitalisation du boulevard Taschereau, sur la Rive-Sud de Montréal, est un enjeu jugé prioritaire par les mairesses de Longueuil et Brossard, qui ont présenté mercredi leur plan commun pour ce projet évalué à 500 millions $.

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«On ne peut pas faire pire que l'actuel boulevard Taschereau», a commenté la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, au micro de Benoit Dutrizac, à QUB, diffusé au 99,5 FM Montréal.

«C'est la première fois, en fait, dans l'histoire que Longueuil et Brossard travaillent conjointement ensemble sur un projet de réaménagement du boulevard Taschereau», a également mentionné l’élue.

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Le projet prévoit notamment la construction de logements abordables, sociaux et locatifs ainsi que de l’espace pour le transport actif et le transport en commun.

«La revitalisation de Taschereau, elle a été annoncée maintes fois et jamais réalisée», déplore Catherine Fournier, qui soutient que l’artère n’a pas fait l’objet de travaux majeurs depuis près de 25 ans.

«Les infrastructures souterraines sont en fin de vie actuellement, donc c'est sûr qu'il faut qu'on fasse des travaux. Là, on s'assure d'un arrimage entre nos deux administrations municipales pour se doter aussi d'une vision qui va nous permettre d'aller plus loin parce que tant qu'à ouvrir la rue puis à refaire les aqueducs et les égouts, on veut le faire bien, on veut être en mesure d'avoir une capacité de construire également davantage de résidentiel dans le secteur», ajoute-t-elle.

Collaboration avec Québec

Les Villes de Longueuil et Brossard ne peuvent toutefois réaliser le projet à elles seules.

«On a vraiment un comité de coordination intermunicipale [...], mais on a besoin de Québec aussi parce que le boulevard Taschereau, malgré qu'il traverse Longueuil, Brossard et d'autres villes, le tronçon principal, c'est une route numérotée, c'est la route 134 et donc, c'est de compétence du gouvernement du Québec», a expliqué la mairesse de Longueuil.

«On ne peut pas faire un chantier sans avoir l'aval de Québec étant donné que c'est leur responsabilité», a-t-elle ajouté.

Un responsable nommé par le gouvernement du Québec fait partie du comité de coordination du projet.

«On ne pourrait pas décider de faire une piste cyclable si Québec ne l'autorise pas. Donc, c'est une coordination qui sera nécessaire. On va évidemment souhaiter qu'il n'y ait pas des chantiers en même temps qui pourraient perturber la circulation de façon trop importante», indique Catherine Fournier.

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Des travaux complets, mais rapides

Aucun échéancier n’a été fixé pour l’instant, mais les mairesses de Brossard et Longueuil souhaitent que le projet se mette en branle le plus rapidement possible, tout en s’assurant de bien planifier les travaux.

«On ne veut pas faire ce chantier-là puis en refaire un l'année suivante. On veut tout faire en même temps. Donc on veut le transport, l'infrastructure souterraine, les égouts, les aqueducs: tout ça au même moment», a lancé Catherine Fournier.

Elle estime que le gouvernement du Québec a répondu présent et participe sérieusement à la planification de la revitalisation du boulevard Taschereau.

«On parle quand même d'un potentiel à terme jusqu'à 30 000 unités de logement. Je ne pense pas que le gouvernement peut faire la sourde oreille alors qu'on voit les besoins en explosion. Évidemment, ce sera sur de très nombreuses années. Néanmoins, il faut qu'on commence dès maintenant», a clamé la mairesse.

Cette dernière reconnaît qu’un projet d’une telle ampleur ne se réalisera pas en criant ciseau.

«C'est sûr que ça prend une coordination, mais en même temps, il faut créer les canaux de communication nécessaires. Effectivement, ça fait déjà plusieurs mois, puis ça va somme toute assez bien, mais il y aura des étapes préalables. C’est sûr que ce n’est pas demain matin qu'on amène la pépine, comme on dit, mais on va travailler sur les études préliminaires. Puis quand le gouvernement nous donne le go, on veut être prêt à aller de l'avant», a résumé Mme Fournier.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.

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