Retour en classe le 8 janvier? «Ça ne regarde pas bien», s'inquiète le regroupement des comités de parents autonomes
TVA Nouvelles
Au moment où les négociations entre les enseignants de la FAE ne semblent pas avancer très rapidement, les parents sont de plus en plus inquiets sur la résolution du conflit et des conséquences de la grève sur leur enfant.
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«Présentement, on est dans le pire scénario qu’on pouvait envisager», explique le porte-parole du Regroupement des comités de parents autonomes du Québec, Sylvain Martel.
En entrevue sur les ondes de LCN, il a souligné la gravité de la situation actuellement.
«On a l’impression que ce pire scénario-là est en train d’être encore pire. Le pire scénario qu’on envisageait, c’était de glisser avec la grève de la FAE, jusqu’aux vacances des Fêtes qui commencent demain (vendredi) et de faire un retour en classe seulement le 8 janvier», explique-t-il.
Toutefois, même un potentiel retour en classe le 8 janvier semble s’assombrir de plus en plus selon le regroupement de parents.
«Il semble y avoir encore un très très gros décalage aux tables de négociations entre les parties. Ça ne regarde pas bien en fait. Le retour à l’école pour le 8 janvier est beaucoup moins certain qu’il l’était il y a encore une semaine», juge M. Martel.
En plus de la FAE, le Front commun des employés de l’État songe aussi à entrer en grève générale illimitée, ce qui ferait en sorte que les élèves de toutes les écoles publiques seraient en congé forcé au début de l’année.
«Il y a une impact de bien-être [des enfants] et pédagogique. On l’a vu en pandémie. Même chose avec les enfants qui ont droit à une aide alimentaire, qui est distribuée à l’école. Ce ne l’est plus en ce moment et c’est une problématique. Chaque famille, chaque milieu, chaque enfant se retrouve avec une problématique très différente», déplore le porte-parole des comités des parents autonomes.
«Il va avoir un éventail de problèmes très très large au retour», assure-t-il.
Il demande aux parties d’intensifier les négociations pour en arriver à une entente rapidement.
«Ne prenez pas de vacances! Il faut une intensification des négociations. Je sais que les syndicats le demandent. Si on ne discute pas, on fait juste étirer le conflit. Je sais que tous les acteurs de l’éducation seront prêt à intervenir pendant les congé de Fêtes», conclut-il.