Le ministre de l’Énergie Pierre Fitzgibbon tempère les ardeurs d'Hydro-Québec, lundi avant-midi, quant à la possibilité de relancer la centrale nucléaire de Gentilly-2, à Bécancour.

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Il y a quelques jours, on apprenait que le nouveau patron de la société d'État Michael Sabia enclenchait une étude de faisabilité sur la relance de la centrale. Une solution qui pourrait permettre de pallier au manque d'électricité dans la province.

«On est encore loin d’avoir une décision par rapport à ça», répond le ministre. À cette étape-ci, les experts ne font que regarder les «possibilités».

La centrale nucléaire a été fermée en 2012 par le Parti québécois de Pauline Marois, en raison de coûts de maintenance trop élevés et de problèmes à réactiver le réacteur CANDU.

L’éolien, oui!

Si le nucléaire n’est pas la priorité du gouvernement, Québec souhaite plutôt miser sur l’éolien pour corriger le manque actuel.

Le gouvernement pourrait alors avoir certains problèmes d’acceptabilité sociale, alors que plusieurs communautés ne veulent pas d’éoliennes dans leur cour.

Le ministre Fitzgibbon a rectifié le tir un peu plus tôt lundi sur la question de l’acceptabilité sociale. «On ne fera jamais un projet si ce n’est pas acceptable dans le milieu, au niveau de la MRC par exemple ou des communautés autochtones», explique-t-il.

Mais l’intérêt semble fort au Québec pour des projets éoliens. «Je peux vous confirmer aujourd’hui qu’il y a beaucoup de gens qui lèvent la main et qui veulent faire des projets», affirme le politicien.