Refuge animalier à Saint-Henri: les demandes d’admission grimpent de 15%
Agence QMI
L’équipe du centre d’aide pour animaux sauvages SOS Miss Dolittle à Saint-Henri, près de Lévis, doit se retrousser les manches depuis que le nombre d’admissions a monté de 15% dans la dernière année.
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En raison de la demande grandissante, le refuge animalier n’a eu d’autres choix que d’agrandir ses installations pour soigner les animaux blessés.
1732 animaux ont été reçus depuis le 1er janvier 2025 au centre et l’équipe s’attend à en accueillir 2200 d’ici la fin de l’année.
«Notre record, on a jamais eu autant d’animaux chez SOS Miss Dollitle», mentionne la vétérinaire Marianne Thibodeau qui travaille au refuge.
Année après année, les appels ne cessent d’augmenter, situation que la vétérinaire Mme Thibodeau attribue, entre autres, à l’étalement urbain.
«Les humains sont de plus en plus présents, détruisent de plus en plus d'habitats [dont] des forêts pour construire de nouveaux quartiers résidentiels», explique-t-elle.
Pour pouvoir continuer d’accueillir un nombre croissant d’animaux, le refuge s’est muni d’une roulotte de chantier pour augmenter la superficie de l’espace de réhabilitation.
«On a acheté une vieille roulotte de chantier qui est encore vieille, mais qu'on a rénovée pour faire en sorte qu'on peut aider plus d'animaux», a indiqué la présidente fondatrice du SOS Miss Dolittle, Jennifer Tremblay.
Pour la fondatrice, cet agrandissement témoigne de sa vocation envers les animaux.
«C'est ça mon obsession, d'en laisser le moins derrière. Que le plus grand nombre d'animaux sauvages ait une réponse à leur détresse, parce que je sais qu'ils sont de plus en plus en détresse», s’est-elle confiée.
Mme Tremblay croit qu’il est le devoir des humains de prendre en charge les animaux sauvages qui se retrouvent en mauvaise posture.
«Je pense que c'est juste normal que puisque 95% des animaux admis ici le sont pour cause humaine, qu'on se responsabilise, puis qu'on essaie de réparer les torts qu'on cause à ces animaux-là», a-t-elle ajouté.
Avec les informations d’Éliane Pilote