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Rébellion échouée: «Prigojine ferait mieux de se faire assassiner»

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2023-06-24T21:29:46Z
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La tentative de rébellion menée par le groupe Wagner fera-t-elle trembler Vladimir Poutine et le Kremlin dans les prochains jours? Comment se dessine l’avenir du patron de Wagner après l’affront lancé envers le ministère de la Défense russe? Un expert en relations internationales répond à ces questions.

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Selon un ancien ambassadeur canadien qui a longtemps élu domicile à Moscou, le maitre du Kremlin se retrouve devant une grande crise.

«C’est probablement le défi interne le plus grave qu’il n’ait jamais subi depuis son entrée au pouvoir. Il est prodigieusement affaibli, sa réputation sur la scène internationale est de quelqu’un qui peut quasiment être mis de travers par un espèce de groupement. C’est son ancien cuisinier qui le menace, il y a quand même quelque chose de terriblement moche là-dedans», lance Ferry de Kerckhove.

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Les nombreuses montées de lait du patron de Wagner depuis le début de sa présence sur le front en Ukraine pourraient lui faire mal. La dernière en liste, plus particulièrement.

«Ce qui me surprend le plus, c’est que l’ami Poutine n’ait pas pris moins de temps pour essayer de le mettre au pas, et je ne sais pas comment ça va se terminer. Il a fait marche arrière, ça, c’est clair, mais je donne pas cher de la peau de Prigojine [...] je ne sais pas comment Prigojine peut revenir en scène», a-t-il clamé en entrevue lors d’une émission spéciale animée par Paul Larocque.

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Alors que le Kremlin a annoncé que Prigojine quitterait la Fédération de Russie pour le Bélarus sous peu, M. de Kerckhove estime que celui-ci doit dorénavant se méfier des prochaines décisions cruciales de Vladimir Poutine.

«On est dans une phase de grande incertitude. Si j’étais Prigojine, je ne retournerais pas à Moscou après avoir fait demi-tour, et je me mettrais une cotte de mailles presque tous les jours. Poutine ne lui pardonnera jamais [...] Prigojine ferait mieux de se faire assassiner quelque part en luttant contre les Ukrainiens», a fait savoir celui qui est maintenant professionnel en résidence aux affaires publiques internationales à l’Université d’Ottawa.

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