Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Québec: une ville inspirante pour les auteurs

Les auteurs d’ici et d’ailleurs sont sous le charme

Julie Rivard situe l'action de son roman «Retro Love» dans le quartier Limoilou, à Québec.
Julie Rivard situe l'action de son roman «Retro Love» dans le quartier Limoilou, à Québec. DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC
Partager
Photo portrait de Marie-France Bornais

Marie-France Bornais

2024-04-12T07:30:00Z
Partager

Québec, ville mythique visitée par plus de quatre millions de personnes chaque année, par affaire ou par plaisir, fascine évidemment les auteurs. Ceux qui y habitent se laissent inspirer par les vieilles pierres, le panorama, les paysages bucoliques de l’île d’Orléans, le fleuve, toujours changeant. Les nombreux sites historiques et la gastronomie réputée de la Vieille Capitale séduisent assurément. Les écrivains qui habitent ailleurs tombent aussi sous le charme. Lisez ce que tous ces formidables créateurs ont à partager au sujet de Québec: c’est spécial et vraiment intéressant. Passez les voir au Salon international du livre de Québec, ils seront ravis de vous rencontrer! 

La romancière Sonia Alain a eu un vrai coup de coeur pour Québec et l'île d'Orléans.
La romancière Sonia Alain a eu un vrai coup de coeur pour Québec et l'île d'Orléans. © Les Éditeurs réunis

Sonia Alain a publié les deux tomes de la série «Les inconnues de l'île d'Orléans» chez Les Éditeurs réunis.
Sonia Alain a publié les deux tomes de la série «Les inconnues de l'île d'Orléans» chez Les Éditeurs réunis. © Les Éditeurs réunis

Sonia Alain s'est inspirée de lieux emblématiques de l'île d'Orléans pour écrire ses romans.
Sonia Alain s'est inspirée de lieux emblématiques de l'île d'Orléans pour écrire ses romans. © Les Éditeurs réunis

Sonia Alain

Les inconnues de l’île d’Orléans

Les Éditeurs réunis

«J’ai toujours eu un attrait particulier pour l’île d’Orléans et Québec. Chaque été, j’y retourne, car j’aime beaucoup m’y promener. Le Vieux-Québec et l’île d’Orléans dégagent un charme unique. Ces endroits sont tellement chargés d’histoire. Quand j’ai découvert que l’île d’Orléans était l’un des berceaux du Québec, à l’époque de la Nouvelle-France, j’ai tout de suite été captivée. D’ailleurs, j’ai visité la Maison Drouin, le manoir Mauvide-Genest, ainsi que la chalouperie Godbout, et j’ai adoré ces trois lieux. Je me suis inspirée de ces endroits pour mes deux romans. En outre, Gauvin, dans le tome 1, possède une chalouperie avec son père. Pour ce qui est du Vieux-Québec, j’ai exploré les vestiges du château Saint-Louis sous la terrasse Dufferin, et j’ai été fascinée. Cela m’a inspiré une scène dans le tome 2 de ma série. Ces deux régions sont un coup de cœur pour moi!»

Publicité

• À lire aussi: Romance en marge d’un célèbre naufrage

Marjolaine Bouchard s'est installée à Québec en 2019. Elle apprécie la richesse de la vie culturelle dans la Vieille-Capitale.
Marjolaine Bouchard s'est installée à Québec en 2019. Elle apprécie la richesse de la vie culturelle dans la Vieille-Capitale. Photo courtoisie

Marjolaine Bouchard

La rêveuse de Deux-Rives

Les Éditeurs réunis

«Sur le plan personnel, mon lien avec la ville existait déjà, il n’a fait que se consolider: j’y ai retrouvé une partie de ma famille et des ami(e)s. En ce qui concerne l’écriture, dès mon installation ici, en 2019, inspirée par la ville elle-même et par certaines écrivaines qui y ont vécu, je me suis lancée dans ce qui allait aboutir à La rêveuse de Deux-Rives, roman que j’ai situé à Québec, renommée Deux-Rives pour la circonstance. Autrement, la proximité et le nombre de bibliothèques, les activités littéraires (lecture publique grâce à Liratoutâge, rencontres avec des cercles de lecture), la richesse du patrimoine culturel et historique rendent l’inspiration semblable à l’air que je respire: naturel et agréable.»

• À lire aussi: Ces courageuses femmes de Hull

• À lire aussi: «Les jolis deuils» de Marjolaine Bouchard: faire les choses autrement

• À lire aussi: Tenir une ferme à bout de bras

Rose-Line Brasset a créé le personnage de Juliette... une jeune fille qui aime voyager!
Rose-Line Brasset a créé le personnage de Juliette... une jeune fille qui aime voyager! Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC

«Juliette à Québec» a été adapté en bande dessinée en 2021.
«Juliette à Québec» a été adapté en bande dessinée en 2021. © Éditions Hurtubise

Rose-Line Brasset

Juliette à Venise

Éditions Hurtubise

«Juliette, l’héroïne de ma série de romans pour ados, habite à Québec, sur la rue du Parvis, pour être précise. C’est sa ville, son point d’ancrage, sa référence lorsqu’elle découvre le monde. La plupart de ses aventures débutent d’ailleurs par un événement qui se passe non loin de chez elle. C’était important pour moi étant donné que j’habite ici depuis 52 ans et que je suis particulièrement fière de ma ville. Le début de Juliette à Berlin, par exemple, se passe sous les bretelles de l’autoroute Dufferin, dans le quartier Saint-Roch. L’histoire de Québec s’inscrit dans mon ADN et c’est aussi pour cette raison qu’il fallait absolument un Juliette à Québec, au même titre que le Juliette à Paris ou celui qui se passe à Londres.»

Publicité

• À lire aussi: «Juliette à Berlin»: faire tomber les murs

• À lire aussi: Un doublé pour l’autrice à succès

Originaire de Québec, Tommy Byrne est consul honoraire d'Espagne à Québec depuis 2017.
Originaire de Québec, Tommy Byrne est consul honoraire d'Espagne à Québec depuis 2017. © Éditions Septentrion

Premier ouvrage sur le personnage de José Antonio de Lavalle, cet essai biographique de Tommy Byrne nous amène à la rencontre du 3e comte de Premio-Real et consul général d'Espagne pour le Dominion du Canada qui fut en poste à Québec entre 1874 et 1888.
Premier ouvrage sur le personnage de José Antonio de Lavalle, cet essai biographique de Tommy Byrne nous amène à la rencontre du 3e comte de Premio-Real et consul général d'Espagne pour le Dominion du Canada qui fut en poste à Québec entre 1874 et 1888. © Éditions Septentrion

Tommy Byrne

Premio-Real dans la capitale

Éditions Septentrion

Tommy Byrne trouve la ville de Québec particulièrement inspirante pour son travail d’écrivain. «Sans doute parce que de nombreux écrivains l’ont trouvée inspirante bien avant moi! Le fait de vivre dans un bâtiment où l’on trouve une plaque bleue “Ici vécut” d’un grand écrivain et poète doit aussi jouer pour quelque chose!» Il a trouvé un angle très intéressant à travailler dans son livre, Premio-Real dans la capitale. Voici ce qui l’a étonné le plus en faisant ses recherches. «Bien qu’extraordinaires, les étoiles filantes restent éphémères et tombent malheureusement dans l’oubli. Étonnant que le comte de Premio-Real, personnage omniprésent dans la presse de l’époque, fut largement oublié par les historiens du 20e siècle.»

Tommy Byrne présentera une conférence ($) le jeudi 11 avril de 9h15 à 10h au Salon VIP du Centre des congrès de Québec.

L'historien Jean-Pierre Charland s'est abondamment documenté pour écrire ses romans qui se déroulent à Québec.
L'historien Jean-Pierre Charland s'est abondamment documenté pour écrire ses romans qui se déroulent à Québec. Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal / Agence QMI

Publicité
Le premier tome de la nouvelle série de Jean-Pierre Charland, La famille Chevalier, sera en librairie le 11 avril.
Le premier tome de la nouvelle série de Jean-Pierre Charland, La famille Chevalier, sera en librairie le 11 avril. © Éditions Hurtubise

Jean-Pierre Charland

La famille Chevalier

Éditions Hurtubise

«La difficulté est que la ville de Québec n’est pas d’abord une source d’inspiration pour moi, mais un cadre magnifique pour situer des romans. Cela s’imposait d’autant plus que je connaissais parfaitement la ville. Au moment où j’entamais une nouvelle phase de mes activités d’écriture (après les ouvrages “savants” et les manuels scolaires), le quatrième centenaire m’invitait à situer l’action dans cette ville. Cela d’autant plus que de nombreuses publications évoquaient son passé, notamment des ouvrages reprenant de nombreuses illustrations anciennes. Puis le projet de revalorisation du quartier Saint-Roch lancé par le maire Lallier rappelait son importance dans l’histoire, comme un haut lieu du commerce au détail et de la production manufacturière.

Tout naturellement, j’en suis venu à l’écriture de l’histoire de famille d’un marchand de la rue Saint-Joseph (inspiré de Paquet), et de rappeler que les appartenances sociales à Québec sont marquées par la géographie: il y a le bas, et le haut, et plusieurs marches entre les deux. À Montréal, on a Hochelaga et West Mount. Mais c’est moins évocateur que les concepts de basse et haute ville. Thomas Picard gravit cette pente jusqu’à la Grande Allée.

J’évoquais plus haut le quatrième centenaire. Tout de suite, cela m’a incité à parler du troisième. C’était le moment de la Belle Époque, alors que l’on connaissait l’entente cordiale (entre la France et le Royaume-Uni). Ce contexte favorisait la bonne entente entre Canadiens français et anglais, au moment où Laurier – député de Québec-Est – est le premier ministre du Canada. Une bonne entente qui se termine avec la crise de la conscription de 1917: le récit passerait de la bonne à la mauvaise entente. Donc j’avais un très beau cadre – Québec – et une période, de 1896 à 1918, où se déroulent toutes les péripéties de ma première saga, Les portes de Québec

Publicité

• À lire aussi: Le nouveau roman de Jean-Pierre Charland se déroule à Métis-sur-Mer

• À lire aussi: Déménager à Verdun dans les années 1960

• À lire aussi: Nouveau roman de Jean-Pierre Charland: un voyage dans le temps

• À lire aussi: Une plongée dans les années 1970

Claude Coulombe a écrit plusieurs séries à succès. Il habite à Québec.
Claude Coulombe a écrit plusieurs séries à succès. Il habite à Québec. © les Éditeurs réunis

Claude Coulombe publie le premier tome de sa nouvelle série, Comme une fleur solitaire, chez Les Éditeurs réunis.
Claude Coulombe publie le premier tome de sa nouvelle série, Comme une fleur solitaire, chez Les Éditeurs réunis. © Les éditeurs réunis

Claude Coulombe

Comme une fleur solitaire

Les Éditeurs réunis

«Je suis né à Québec et j’y ai toujours vécu. Même après tout ce temps, je la trouve toujours aussi belle et inspirante. Parcourir ses rues à pied ou en vélo me procure le même bonheur aujourd’hui qu’hier. La plus vieille ville d’Amérique regorge d’histoire, de lieux magiques ou prestigieux. On peut reculer dans le temps et il y a toujours quelque chose à raconter. Québec, je la connais, et j’adore voir mes personnages évoluer dans ce décor magnifique et historique.»

Jacques Côté dit que la ville de Québec est comme un personnage.
Jacques Côté dit que la ville de Québec est comme un personnage. Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC

rJacques Côté publie le tome 2 de la série Requiem américain, Au nom du frère, aux Éditions Flammarion Québec.
rJacques Côté publie le tome 2 de la série Requiem américain, Au nom du frère, aux Éditions Flammarion Québec. © Éditions Flammarion Québec Marie-France Bornais

Jacques Côté

Requiem américain, tome 2 : Au nom du frère

Éditions Flammarion Québec

«Québec a été le décor de mes premiers romans et de la série Duval. Elle est comme un personnage. Je l’ai beaucoup dessinée et peinte dans mes histoires. J’ai la chance de vivre dans la plus vieille ville d’Amérique du Nord. Je connais très bien sa topographie et son tissu social. J’aime son aspect aérien, ses rues sinueuses; une ville à plusieurs niveaux, une grosse colline avec de belles perspectives.»

Publicité

• À lire aussi: «Requiem américain» de Jacques Côté: roman noir au temps de la guerre des motards

Historienne, Nicole Dorion-Poussart détient une maîtrise de l’Université Laval. Elle a travaillé au ministère des Affaires étrangères du Canada, au service du Protocole de l’Université Harvard et à l’Université Laval comme attachée de recherche. Ayant toujours Québec, sa ville natale, comme port d’attache, l’auteure a vécu aux États-Unis, en Hollande et en France. À la fin des années 1980, elle s’établit à Sillery et découvre son riche patrimoine. Elle est membre émérite de la Société d’histoire de Sillery.
Historienne, Nicole Dorion-Poussart détient une maîtrise de l’Université Laval. Elle a travaillé au ministère des Affaires étrangères du Canada, au service du Protocole de l’Université Harvard et à l’Université Laval comme attachée de recherche. Ayant toujours Québec, sa ville natale, comme port d’attache, l’auteure a vécu aux États-Unis, en Hollande et en France. À la fin des années 1980, elle s’établit à Sillery et découvre son riche patrimoine. Elle est membre émérite de la Société d’histoire de Sillery. © Éditions GID

Dans cet essai abondamment illustré, Nicole Dorion-Poussart propose une réflexion sur les transformations du visage pastoral qui caractérisait le territoire de Sillery avant les années 1950.
Dans cet essai abondamment illustré, Nicole Dorion-Poussart propose une réflexion sur les transformations du visage pastoral qui caractérisait le territoire de Sillery avant les années 1950. © Éditions GID

Nicole Dorion-Poussart

Le Nouveau-Sillery : Histoire, Architecture, Nature

Éditions GID

«En raison de sa configuration au-dessus d’une haute falaise en surplomb du Saint-Laurent, de sa beauté naturelle, de son passé historique et de son histoire contemporaine, le quartier Sillery constitue un lieu exceptionnel dans la région de Québec. La présence autochtone, la maison des Jésuites, l’industrie du bois et le développement économique de Québec au 19e siècle, les grands domaines jardiniers, les parcs, l’architecture diversifiée de ses quartiers résidentiels: voilà bien les fils conducteurs qui traversent mon ouvrage.»

L'écrivaine Mireille Gagné, photographiée dans le laboratoire du Morrin Center à Québec.
L'écrivaine Mireille Gagné, photographiée dans le laboratoire du Morrin Center à Québec. Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC

Le nouveau roman de Mireille Gagné a été publié aux éditions La Peuplade.
Le nouveau roman de Mireille Gagné a été publié aux éditions La Peuplade. © Éditions La Peuplade

Mireille Gagné

Frappabord

Publicité

Éditions La Peuplade

«La ville de Québec offre une fusion unique entre le dynamisme urbain et la tranquillité naturelle, notamment grâce au majestueux fleuve Saint-Laurent en arrière-plan. Cette dualité m’inspire profondément dans mon travail d’autrice, car elle reflète les nuances de la vie et des relations entre les humains et la nature que j’aime explorer dans mes livres. Dans mon dernier roman, Frappabord, j’ai longuement contemplé le passage des glaces sur le fleuve, captant leur son, leur contraction, leur superposition, leur rythme, illustrant ainsi toute la force, la rage parfois, et même la beauté de cette interaction puissante entre l’eau et la terre, entre nous et la nature.»

• À lire aussi: Le nouveau roman de Mireille Gagné: recherches scientifiques et insectes malveillants

Karine Gagnon s'est abondamment documentée sur l'histoire de Québec pour écrire son nouveau livre.
Karine Gagnon s'est abondamment documentée sur l'histoire de Québec pour écrire son nouveau livre. Photo Stevens LeBlanc

Après des années de pratique, Irma Levasseur part pour la Serbie, seule femme d’un groupe de douze médecins canadiens, pour soigner des victimes de la Grande Guerre.
Après des années de pratique, Irma Levasseur part pour la Serbie, seule femme d’un groupe de douze médecins canadiens, pour soigner des victimes de la Grande Guerre. Marie-France Bornais

Karine Gagnon

Irma s’en va-t-en guerre

Éditions Septentrion

«Comme Irma LeVasseur est née et a grandi dans Saint-Roch, mon roman à son sujet a représenté une occasion rêvée pour revisiter plusieurs pans d’histoire de notre belle ville de Québec. J’ai notamment imaginé comment les gens avaient vécu le terrible incendie qui a détruit la basilique-cathédrale Notre-Dame-de-Québec, en 1922.

J’ai aussi eu la chance de découvrir, à travers des écrits et des archives, des personnages de la région qui en menaient large chacun à leur façon, aux 19e et 20e siècles. Je pense par exemple à Nazaire LeVasseur, père d’Irma, journaliste aux manières à la Cyrano de Bergerac; à Ferdinand Canac-Marquis, grand chirurgien de cette famille qu’on connaît pour ses quincailleries, et qui a fait sensation jusqu’aux États-Unis pour ses opérations. J’ai aussi découvert Émilienne Larocque, l’une des premières Québécoises à devenir éditrice d’un journal, et son fils journaliste, Edmond Chassé.»

Publicité

• À lire aussi: L'aventure extraordinaire d'Irma LeVasseur, première médecin francophone au Québec, racontée dans le roman «Irma s’en va-t-en guerre»

Pierre Lahoud est historien et un ardent défenseur du patrimoine et des paysages. Il parcourt depuis plus de 50 ans le territoire québécois pour en inventorier les trésors cachés.
Pierre Lahoud est historien et un ardent défenseur du patrimoine et des paysages. Il parcourt depuis plus de 50 ans le territoire québécois pour en inventorier les trésors cachés. © Éditions GID

Cet ouvrage présente cinquante lieux et bâtiments parmi les plus emblématiques, partout au Québec. Qu’elles soient privées, publiques, religieuses, civiles ou militaires, qu’elles soient anciennes ou récentes, ces œuvres d’architecture ou de génie sont des incontournables du patrimoine québécois.
Cet ouvrage présente cinquante lieux et bâtiments parmi les plus emblématiques, partout au Québec. Qu’elles soient privées, publiques, religieuses, civiles ou militaires, qu’elles soient anciennes ou récentes, ces œuvres d’architecture ou de génie sont des incontournables du patrimoine québécois. © Éditions GID

Pierre Lahoud

Lieux emblématiques du Québec

Éditions GID

«La situation de la ville de Québec est le point de convergence des trois grandes régions géographiques du Québec, le Bouclier canadien au nord, les Appalaches au sud et la plaine du Saint-Laurent; sans compter le contact permanent avec ce fleuve extraordinaire. Champlain avait raison quand il a choisi ce site exceptionnel. Québec c’est un lieu remarquable tant sur le plan de la géographie que de l’histoire. L’esprit du lieu y est présent partout.

Découvrir Québec c’est aussi partir à la recherche de ces curiosités insolites qui font partie de son histoire. Ces lieux secrets encore insoupçonnés qui nous font redécouvrir la ville. Ces curiosités nous apportent une nouvelle dimension de l’histoire de la ville, souvent méconnue mais pas encore disparue.»

Son objectif ? «Faire découvrir la beauté qui nous entoure et surtout sensibiliser les gens à l’importance de cette beauté et à la nécessité de la protéger pour les générations futures.»

Publicité

Après avoir conquis le coeur des lecteurs de son Québec natal (raflant au passage plusieurs prix Boréal) Jacques Lamontagne s'est maintenant construit une solide réputation sous les latitudes franco-belges.
Après avoir conquis le coeur des lecteurs de son Québec natal (raflant au passage plusieurs prix Boréal) Jacques Lamontagne s'est maintenant construit une solide réputation sous les latitudes franco-belges. © Luc Vidal

Entre fiction, Histoire et exploration sans concession du mythe américain, voici la conclusion de l'incroyable nouveau diptyque de Wild West, porté par un trio de personnages de légende.
Entre fiction, Histoire et exploration sans concession du mythe américain, voici la conclusion de l'incroyable nouveau diptyque de Wild West, porté par un trio de personnages de légende. © Éditions Dupuis

Jacques Lamontagne

Wild West

Éditions Dupuis

«Ayant grandi au centre-ville de Québec, dans le quartier ouvrier de Saint-Sauveur, on peut dire que la ville fait partie de mon ADN. Elle a d’ailleurs servi de décor dans ma BD fantastique, Le Manoir Sheridan, réinterprétée par la vision asiatique du dessinateur chinois Ma Yi. Ce qui me plaît en elle, c’est sa richesse en événements historiques, sa proximité avec la nature et son bouillonnement culturel. Pour moi, ce rendez-vous annuel qu’est le Festival BD de Québec est l’occasion de me sortir de ce travail solitaire qu’est celui d’auteur BD et d’aller à la rencontre de ces gens qui me permettent depuis maintenant 20 ans d’œuvrer dans le 9e art.»

Marie-Renée Lavoie a créé l'inimitable personnage de Diane, star de ses romans qui se déroulent à Québec.
Marie-Renée Lavoie a créé l'inimitable personnage de Diane, star de ses romans qui se déroulent à Québec. © Hélène Bouffard

Marie-Renée Lavoie a publié Encore une autre Curieuse histoire d'un chat moribond aux Éditions Hurtubise.
Marie-Renée Lavoie a publié Encore une autre Curieuse histoire d'un chat moribond aux Éditions Hurtubise. © Éditions Hurtubise Marie-France Bornais

Marie-Renée Lavoie

Encore une autre curieuse histoire d’un chat moribond

Éditions Hurtubise

«J’ai trop longtemps regardé Limoilou, il est étampé dans le fond de ma rétine et sert de trame à tout ce que j’écris. Les maisons sont toujours des plex, les cours, des ruelles, les gens, des veilleux de balcons. Il y a aussi le fleuve à portée de bicyck, toujours en filigrane dans mes œuvres, comme les côtes et escaliers pour “monter en haut”. Parce qu’on vient toujours d’en haut ou d’en bas, à Québec. C’est aussi des notes colorées dans la langue, Québec, des relents de diphtongues, des bus au féminin, des bagels en français et des poteaux aux voyelles sèches. Cette musique habite mes dialogues, les habitera toujours. Parce que c’est mauditement beau.»

Publicité

• À lire aussi: «Boires et déboires d’une déchicaneuse»: le grand retour de Diane Delaunais

• À lire aussi: «Diane demande un recomptage» de Marie-Renée Lavoie: recommencer sa vie

• À lire aussi: Devenir adulte en 1990 au son de la mécanique

Martine Latulippe est très inspirée par la ville de Québec, son décor et ses légendes.
Martine Latulippe est très inspirée par la ville de Québec, son décor et ses légendes. Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC

Martine Latulippe a publié Dans la nuit aux Éditions Québec Amérique.
Martine Latulippe a publié Dans la nuit aux Éditions Québec Amérique. © Éditions Québec Amérique

Martine Latulippe

Dans la nuit

Éditions Québec Amérique

«La ville de Québec est présente dans mon travail jeunesse à cause des légendes. J’ai écrit plusieurs livres sur le sujet, j’ai donc abordé la Dame blanche de la chute Montmorency, le pont de Québec, le fantôme du château Frontenac, etc. Mais c’est surtout dans mes recueils de nouvelles pour adultes que Québec devient presque omniprésente! Dans Les faits divers n’existent pas, on la retrouve dans pratiquement toutes les nouvelles. J’y parle des plaines, du Vieux-Québec, de Saint-Roch... Québec est une ville superbe; j’y marche beaucoup et elle ne cesse de m’inspirer.»

• À lire aussi: Nouvelle collection: les émotions expliquées aux tout-petits

Denyse Légaré ne se lasse pas d'explorer Québec.
Denyse Légaré ne se lasse pas d'explorer Québec. © Éditions GID

Paul Labrecque s'est intéressé au secteur ferroviaire dans le livre écrit avec Denyse Légaré.
Paul Labrecque s'est intéressé au secteur ferroviaire dans le livre écrit avec Denyse Légaré. © Éditions GID

Denyse Légaré et Paul Labrecque ont publié Cap-Rouge Le train train quotidien aux Éditions GID.
Denyse Légaré et Paul Labrecque ont publié Cap-Rouge Le train train quotidien aux Éditions GID. © Éditions GID

Denyse Légaré et Paul Labrecque

Cap-Rouge, le train-train quotidien

Éditions GID

«Québec est une ville qu’on ne se lasse pas de découvrir. On croit bien la connaître, puis, au détour d’une rue, on remarque un détail, un ornement, qui évoquent un événement, une personnalité ou une histoire. Écrire sur Québec et sa région, c’est non seulement décrire ces lieux magnifiques, mais c’est aussi révéler quelques bribes de la vie des gens, illustres ou anonymes, qui la rendent si particulière.»

Publicité

L'ethnologue et écrivaine sabelle Picard est originaire de Wendake.
L'ethnologue et écrivaine sabelle Picard est originaire de Wendake. MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI

Isabelle Picard s'est inspirée de son histoire familiale pour écrire Des glaçons comme du verre.
Isabelle Picard s'est inspirée de son histoire familiale pour écrire Des glaçons comme du verre. © Éditions Flammarion Québec

Isabelle Picard

Des glaçons comme du verre

Éditions Flammarion Québec

«Québec c’est la ville où je suis née et j’ai grandi, que ce soit dans les rues étroites et animées de la vieille ville ou dans les espaces habités par la nature, par le silence. Mes racines y sont fortes, ancrées dans tout son territoire. À Wendake, je retrouve ma famille, à Québec je retrouve mes amis. Pour moi, il était essentiel de raconter Québec dans mes romans, comme je la connais. Je ne manque jamais une invitation d’aller à la rencontre des lecteurs dans les librairies ou les écoles, de me raconter, de nous raconter comme autochtone et allochtone, unis par cette ville porteuse d’histoire depuis 10 500 ans.»

• À lire aussi: NISH: traverser des épreuves, en duo

L'écrivaine Émilie Rivard dit que la ville de Québec lui a inspiré deux romans.
L'écrivaine Émilie Rivard dit que la ville de Québec lui a inspiré deux romans. © Courtoisie Éditions Québec Amérique Marie-France Bornais

Émilie Rivard écrit des documentaires pour la jeunesse.
Émilie Rivard écrit des documentaires pour la jeunesse. © Éditions Québec Amérique

Émilie Rivard

Villes et villages

Éditions Québec Amérique

«La ville de Québec m’a inspiré deux romans: Première avenue, qui met de l’avant la couleur bien particulière du quartier Limoilou, à travers ses étrangetés et sa douceur, ainsi que Notre-Dame-des-Anges, qui se déroule dans Saint-Roch, avec son énergie particulière et ses contradictions. J’ai aussi eu la chance de créer un documentaire jeunesse sur la région, qui m’a permis d’en apprendre encore plus sur mon nid. Mais au fond, des petits bouts de ma ville se cachent dans chacune de mes histoires.»

Publicité

Julie Rivard fait revivre le Limoilou des années 60 dans son roman Rétro Love.
Julie Rivard fait revivre le Limoilou des années 60 dans son roman Rétro Love. Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC

Julie Rivard a publié «Rétro Love» aux Éditions Hugo Roman.
Julie Rivard a publié «Rétro Love» aux Éditions Hugo Roman. © Éditions Hugo Roman

Julie Rivard

Rétro Love

Éditions Hugo

«Dans chacun de mes romans, je me fais un devoir (et un pur plaisir) de mettre une ville en valeur. Et je dirais même que celle-ci n’est pas uniquement un simple décor ou un prétexte pour partager des anecdotes et des traditions qui lui sont propres. Je m’assure qu’elle devienne un personnage, en ce sens qu’elle est vivante, elle nous plonge dans son ambiance, son rythme, ses odeurs, ses bruits! Dans Rétro Love, le Limoilou de 1960 revient à la vie, à travers ma fougueuse Élie tout juste arrivée de 2023! Dans mon prochain, c’est le Vieux-Port de Québec qui deviendra l’un de mes personnages secondaires, en quelque sorte. J’aime ma belle ville, mais surtout, j’adore la revisiter avec mes yeux d’auteure!»

• À lire aussi: Julie Rivard raconte l'histoire d'une trentenaire qui est projetée dans le Limoilou des années 60 dans son nouveau roman

• À lire aussi: Dans l’univers du canot à glace

• À lire aussi: Voyage au cœur du Témiscouata

Le poète et écrivain gaspésien Sylvain Rivière a écrit une quantité phénoménale de livres.
Le poète et écrivain gaspésien Sylvain Rivière a écrit une quantité phénoménale de livres. © Éditions GID

Sylvain Rivière publie La glace vivante aux Éditions GID.
Sylvain Rivière publie La glace vivante aux Éditions GID. © Éditions GID

Sylvain Rivière publie G pour Généreuse gaspésie aux Éditions Bouton d'or d'Acadie.
Sylvain Rivière publie G pour Généreuse gaspésie aux Éditions Bouton d'or d'Acadie. © Éditions Bouton d'or d'Acadie

Sylvain Rivière

G pour Généreuse Gaspésie

Éditions Bouton d’or d’Acadie

Pour décrire à quel point Québec l’inspire, Sylvain a écrit un poème!

«Dans l’avril des mots de Neufve-France

Ou la connaissance mène la danse

Du silence à l’écho, de la chambre au salon

Trouver réponses à nos questions

S’écouter, s’apprendre, se dire

Se réinventer, s’écrire, se relire

Entre les lignes d’un pays-fleuve

Souverain d’amours neuves

Le temps de tourner la page

Entre deux âges comme en voyage...»

• À lire aussi: Sylvain Rivière raconte l'histoire de Murdochville dans deux livres

• À lire aussi: Louise Portal: douce correspondance d’un cœur à l’autre

<Box>

Pour connaître l’horaire des séances de signature et des activités présentées par ces auteurs, rendez-vous sur le site web du Salon international du livre de Québec : silq.ca

Publicité
Publicité

Sur le même sujet