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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Que s’est-il passé à Mar-a-Lago? Pourquoi Donald Trump s’en prend-il autant au Canada?

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TVA Nouvelles

2025-01-25T00:09:13Z
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L’attitude de Donald Trump vis-à-vis du Canada intrigue les panélistes de La Joute. Cette semaine, mais aussi au cours des derniers mois, le nouveau président américain a plusieurs fois parlé du Canada en tant que «51e État». Il a aussi, à plus d’une reprise, qualifié Justin Trudeau de «gouverneur».

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Donald Trump a aussi menacé d’imposer des tarifs douaniers de 25% sur l’ensemble des produits canadiens. À son arrivée à la Maison-Blanche, il a même mentionné que de tels tarifs devraient être implantés dès le 1er février.

Jeudi, devant le Forum économique mondial de Davos, le président des États-Unis a clamé que son pays n’avait pas besoin du pétrole, du bois d’œuvre et des automobiles canadiens.

Toute cette situation amène l’animatrice et analyste Emmanuelle Latraverse à se demander si Justin Trudeau a vexé Donald Trump lors de leur fameux souper de l’Action de grâce à Mar-a-Lago, en novembre dernier.

Pour Yasmine Abdelfadel, une telle interrogation est légitime.

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«Il est motivé par quelque chose. Quand tu parles autant du Canada, il est motivé par quelque chose. Un pays dont tu te fous, avec qui tu ne veux pas faire affaire, tu es indifférent, tu n’en parles pas autant. Il ne semble pas indifférent au Canada. Donc, il y a quelque chose qui est venu le chercher», clame la jouteuse.

«Je me dis qu’il y a quelque chose de personnel avec Justin Trudeau et quelque chose de personnel avec le Canada. Mais on n’est plus dans le monde des faits et du factuel. On est dans le ressenti. C’est le culte du ressenti de Donald Trump», ajoute-t-elle.

Pour Marc-André Leclerc, le défi du Canada est de tenter de discerner ce que sont les réelles intentions du président américain.

«Au-delà des déclarations, à un moment donné, il va falloir que quelqu’un soit capable de percer le mur et de comprendre qu’est-ce qu’il veut vraiment. Si c’est de renégocier l’accord de libre-échange Canada-États-Unis-Mexique demain matin, parce qu’il y a des secteurs qui voudraient changer les règles du jeu automobile, à un moment donné, allons négocier», soutient le jouteur.

Celui-ci ajoute toutefois que le départ de Justin Trudeau fait en sorte que le Canada ne peut répondre adéquatement aux attaques de Trump.

«Même si on dit demain matin qu’on fait une table de négo, bien là, on envoie qui? On envoie Justin Trudeau qui s’en va. On envoie le prochain chef libéral qui veut devenir premier ministre de facto le 9 mars. Tu sais qu’on voit que c’est compliqué présentement, parce que même si on regarde différentes solutions, même si on veut proposer quelque chose, il n’y a pas personne qui a un mandat pour le faire», affirme Marc-André Leclerc.

Elsie Lefebvre, pour sa part, déplore tout simplement l’attitude et les propos de Donald Trump à l’endroit du Canada.

«Mais ce qui est vraiment achalant, c’est la question du 51e État. Donc ça, tu sais, il l’a encore dit aujourd’hui. Tu sais, à un moment donné, est-ce qu’il peut comprendre qu’il y a des pays souverains, qu’on ne peut pas jouer comme ça? Donc ça, c’est vraiment agaçant à la longue», mentionne-t-elle.

Pour voir la discussion complète, visionnez la vidéo ci-haut.

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