Prochain chef de police: un bon communicateur qui mettra fin à la violence armée

Les Montréalais rêvent de voir un bon communicateur apte à mater le fléau de la violence armée dans la métropole prendre la tête du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). 

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La capacité de bien communiquer son message a été identifiée comme la principale qualité que devra avoir le prochain chef de police, au terme d’une consultation publique menée auprès de 767 Montréalais, dont les résultats ont été dévoilés mercredi.

Le prochain chef de police devra aussi faire preuve de transparence et d’imputabilité, ont tranché les Montréalais. Suivent, sur un pied d’égalité, un souci de lutter contre le racisme, un sens aigu de la justice sociale et le fait d’avoir une vision stratégique.

Le candidat rêvé sera aussi un meneur qui prêche par l’exemple, ont réclamé 64 % des répondants, lorsqu’interrogés sur les «traits de leadership» qu’ils souhaitent retrouver chez le prochain chef de police.

Ces compétences devront également permettre au prochain chef de police de trouver une façon de lutter contre la violence armée.

Sans surprise, mettre fin aux fusillades qui éclatent régulièrement dans les rues de Montréal depuis quelques années représente «le plus grand défi» auquel devra s’atteler le prochain chef de police, selon le tiers des répondants. Plus largement, 57 % des Montréalais ont identifié cet enjeu parmi les trois défis prioritaires qui attendent le SPVM, parmi une suggestion de 10 enjeux.

Les talents en communication attendus du prochain chef pourront probablement l’aider avec le second défi identifié par la population, soit l’amélioration du lien de confiance entre le SPVM et la population, un enjeu classé parmi les trois plus importants par 40 % des répondants.

Globalement, les répondants ont laissé entendre qu’à leur avis, le SPVM devra consacrer davantage d’effort à la valorisation de la diversité (35 %) ou à la lutte contre le profilage racial (33 %) qu’à lutter contre la prostitution et la traite de personne (17 %) ou à améliorer le bilan routier de la métropole (8 %).

La Ville prévoit embaucher son prochain chef de police d’ici la fin de l’année. La personne choisie succédera à Sylvain Caron, qui est parti à la retraite en mars dernier pour des «raisons personnelles», tout en reconnaissant avoir eu des «problèmes de communication» avec l’administration Plante.

Depuis avril, Sophie Roy dirige le SPVM à titre intérimaire. «La Presse» a rapporté mardi qu’elle compte être de la course pour diriger le SPVM de façon permanente.