Montréal lancera la consultation publique pour le choix du prochain chef du SPVM
Félix Lacerte-Gauthier | Agence QMI
Le 28 juillet prochain, la Ville de Montréal enclenchera le processus de consultation publique pour définir les «qualités» que devra posséder le prochain chef du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
«Nous avons décidé d’enrichir notre processus de sélection de la direction du SPVM, en y ajoutant une étape essentielle à nos yeux. Cette étape consiste à consulter les divers représentants de la population sur le profil idéal que nous devons rechercher», a expliqué par communiqué Dominique Ollivier, présidente du comité exécutif de la Ville.
La première activité de consultation débutera le 28 juillet prochain. D’autres sont ensuite prévues, jusqu’à la mi-septembre. La Ville prévoit également de faire une enquête d’opinion auprès de 750 citoyens, ainsi que six ateliers de discussion réunissant des jeunes, des résidents, des organismes communautaires, des commerçants et du personnel du SPVM.
«Cette démarche vise à établir une base de réflexion sur les qualités, les caractéristiques et les traits de leadership que devrait posséder le chef de police», est-il indiqué dans le communiqué de la Ville.
Une fois les consultations terminées, un rapport sera déposé à la Commission de la sécurité publique, au courant de l’automne. La Ville prévoit d'embaucher son nouveau chef avant la fin de l’année 2022.
Toutefois, les personnes participant au processus de consultation ne pourront influencer le choix du prochain chef du SPVM. Elles auront seulement leur mot à dire sur les qualités qu’il devra posséder. En avril, lors de l’annonce du processus de consultation, plusieurs avaient fortement critiqué la démarche pour cette raison.
En mars, Sylvain Caron avait annoncé son départ à la retraite, pour des «raisons personnelles», alors qu’il occupait la fonction de directeur du SPVM. Il avait néanmoins reconnu avoir eu des «problèmes de communication» avec l’administration Plante.
En avril, Sophie Roy avait été nommée au poste de façon intérimaire, ce qui faisait d’elle la première femme à la tête du SPVM.