Présidentielle américaine: qui sera le colistier de Kamala Harris?

Le clan démocrate s’organise autour de la vice-présidente américaine, Kamala Harris, depuis de retrait de Joe Biden à la course à la Maison-Blanche.

• À lire aussi: EN DIRECT | Biden dit s'être retiré au nom de «la défense de la démocratie»

• À lire aussi: Discours de Joe Biden: un «moment politique et médical idéal» pour cette intervention

Or, quelques inquiétudes subsistent autour de sa candidature à la présidentielle.

«Son contenu a toujours été un peu plus à gauche, a illustré le sondeur Jean-Marc Léger. C’est pour ça que la clé, c’est son colistier».

Selon les données diffusées par plusieurs médias américains, celui qui a le plus de chance d’accompagner Kamala Harris est le sénateur de l’Arizona Mark Killy avec une probabilité de 36 %. Cet ancien astronaute de 61 ans s’était démarqué en 2023 par sa prise de position contre l’arrivée de migrants à la frontière mexicaine.

• Écoutez la chronique politique américaine avec le professeur Luc Laliberté via QUB :

«Il faut l’avoir à l’œil puisque l’Arizona est un État important que M. Trump n’a pas réussi à remporter en 2020, a dit l’analyste Stéphan Bureau. Les républicains ont l’ambition d’aller le chercher, et les sondages les mettent en avance. Est-ce que Kelly pourrait faire la différence?»

Le nom de Josh Shapiro a également beaucoup circulé. Le gouverneur de Pennsylvanie à la personnalité très forte a été élu en 2023 avec une majorité de 57 %. Sa présence pourrait permettre aux démocrates de mettre la main sur cet État clé qui avait été remporté par Joe Biden en 2020 avec une avance de seulement 18 000 voix. Son côté rassembleur pourrait être essentiel à la campagne de Kamala Harris. Il aurait 23 % de chances de devenir le bras droit de Kamala Harris lors du prochain scrutin.

«Au lendemain de l’attentat contre Donald Trump, c’est une des personnalités qui est sortie sur la place publique et qui a assez bien réussi, dans les circonstances, à panser les premières blessures et à rassurer tout le monde en disant que son État serait avec les autorités pour faire en sorte pour qu’on aille au bout de l’enquête. C’est la première fois sur une échelle nationale qu’on a pris la mesure du personnage», a ajouté M. Bureau.

Roy Cooper, le gouverneur de la Caroline du Nord, fait sentir son influence au sein du parti démocrate. Sa candidature à la vice-présidence pourrait permettre aux démocrates de mettre la main sur cet État pivot, que les républicains avaient remporté avec seulement 74 000 voix d’écart.

Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus