Porte-parole de la guignolée, Valérie Roberts a grandi modestement
Pour faire un don en argent, en denrée et pour plus d’informations sur cette 25e édition de La guignolée des médias, qui se tient du 21 novembre au 31 décembre, il suffit de visiter le guignolee.ca.
Patrick Delisle-Crevier
Valérie Roberts n’a pas grandi dans l’abondance et sa maman monoparentale a souvent eu à faire des pieds et des mains pour que sa fille ne manque de rien. Aujourd’hui avec les deux pieds bien ancrés dans sa vie d’adulte, l’animatrice et chroniqueuse fait sa part, d’abord en encourageant les gens à donner, mais aussi à demander de l’aide quand c’est nécessaire. Il est aussi important pour elle d’inculquer de bonnes valeurs à sa fille, Lucie.
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«Je m’implique auprès de la guignolée des médias tout simplement parce que la cause me touche et que de savoir que des gens puissent manquer de nourriture, ça me chamboule. J’en ai parlé avec ma mère et elle m’a confié qu’alors que mon père était très absent, elle regrettait de ne pas avoir osé demander de l’aide alimentaire. Elle a tenté de se débrouiller autrement par orgueil et par gène. Nous n’avions pas d’argent chez nous et je sais ce que c’est que de vivre dans la pauvreté. Tant qu’on me demandera, je serai là pour endosser cette bonne cause, tout simplement parce que c’est tellement important. Ça peut arriver à tout le monde de traverser une passe difficile et il ne faut pas avoir honte. J’encourage aussi les gens qui sont capables de donner à le faire, pour venir en aide aux démunis», a-t-elle dit.
Aujourd'hui, la maman de Lucie, âgée de quatre ans, veut lui faire réaliser la chance qu’elle a de ne manquer de rien. «Ma fille est très consciente de son statut d’enfant privilégiée et elle est très consciente de la vie qu’elle mène et de la chance qu’elle a. Non seulement elle ne manque de rien, mais elle est servie par un père chef cuisinier... Je veux vraiment que ma fille réalise, même si elle est encore jeune, qu’elle est choyée, et qu’elle soit ouverte à aider son prochain. Chez nous, la notion de partage, c’est important», a-t-elle souligné.
Cet automne en sera un chargé pour l'autrice. «Je viens tout juste de terminer l’écriture de mon prochain livre, qui portera sur le féminisme, et il devrait sortir cet automne. Sinon, nous prévoyons notre déménagement. Je suis vraiment triste d’en être là, mais Martin et moi avons une écœurantite de Montréal, nous partons pour la Rive-Sud, mais je dois admettre que j’ai pleuré quand on a installé la pancarte à vendre devant notre maison. On est donc dans les boîtes en ce moment», a-t-elle confié.