Sébastien Benoit révèle s'il reviendra aux «Filles du lunch» après les fêtes
Sabin Desmeules
La période juste avant les fêtes sera intense pour Sébastien Benoit. Puisqu'il remplace Marie-Eve Janvier à Rythme FM, il est dorénavant plus longtemps en ondes à la radio. Et l’animateur de La poule aux œufs d’or et de Chanteurs masqués est aussi porte-parole de La guignolée des médias. Sa plus grande crainte n’est pas l’épuisement...
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Les chiffres sont alarmants: un Québécois sur cinq vit de l’insécurité alimentaire. Sébastien Benoit est l’un des porte-paroles de la 25e édition de La guignolée des médias. «Je n'ai jamais souffert d'insécurité alimentaire. Avec ma famille, que ce soit avec mes parents ou maintenant, avec ma blonde et mon fils, on a ce grand luxe, ce privilège, de ne manquer de rien, admet-il. Mais je ne peux pas rester insensible au fait que, les statistiques sont là pour le prouver, il y a de plus en plus de gens qui ont recours aux banques alimentaires, qui ont besoin d'aide. Ça n'a pas de sens que quelque chose d'aussi primaire devienne aussi difficile à obtenir! Pour moi, c'est impensable. Alors si ma visibilité dans les médias peut servir à faire passer le message, c'est pour ça que je le fais.» Il croit en la bonté humaine. «J'aime vivre d'espoir: j’aimerais voir des petits gestes concertés de gens qui font des dons pour aider les autres.»
Pas de gaspillage à Coups de food
Pour Sébastien, le gaspillage alimentaire, c’est non! Et l’animateur tient à préciser qu’au cours des 12 saisons de Coups de food qu’il a tournées, malgré l’abondance de plats que l’on voit à l’écran, aucune nourriture n’a été jetée! «Dans chaque épisode, avec l’invité, on prenait quatre repas dans une journée et les restaurateurs nous servaient bien de la bouffe, mais on ne pouvait pas tout manger... Je tiens donc à dire que les assiettes repartaient toujours vides, il n’y avait pas de gaspillage! Des fois, on en rapportait à la maison, des fois, mes amis derrière la caméra et au son venaient aussi se régaler, parce qu'on partage le bonheur de tout ça.»
Un rallye jusqu’aux fêtes
Son émission Rythme au travail, les après-midis de semaine à Rythme FM, s’est récemment prolongée d’une heure par jour (elle se termine à 17 h plutôt qu’à 16 h), et depuis la semaine dernière (et jusqu’au congé des fêtes), il remplace Marie-Eve Janvier (en pause professionnelle pour une durée indéterminée) aux Filles du lunch, à la même station dès 11 h 30, aux côtés de Maripier Morin. «Pour l'instant, je le fais avec grand plaisir. Je suis là de 11 h 30 à 17 h; c'est quand même du stock. C'est 5 h 30 en ondes, quatre jours par semaine... et c'est beaucoup de moi, aussi, dans la radio! Il y a toujours un côté, chez moi, qui a peur quand il y a beaucoup de moi en ondes...» La dernière chose qu’il veut, c’est d’être surexposé! «Je me dis que ce n'est peut-être pas une bonne idée que je sois là trop longtemps.» Il s’est donc donné une échéance. «Je travaille comme ça, dans la vie. Ça me permet de voir une fin. (...) Je ne dis pas que je ne serai pas là en janvier, mais pour l’instant, je suis dans l’ignorance.» Il ne connaît pas la suite des choses pour Marie-Eve. «L'important, au-delà de son retour, c'est qu'elle se sente mieux dans toutes les sphères de sa vie.»
Son papa a eu le cancer de la prostate
Pendant le mois de novembre, Sébastien Benoit est ambassadeur de la campagne Nœudvembre, de Procure, pour sensibiliser la population au cancer de la prostate (procure.ca/noeudvembre). Son papa a été aux prises avec cette terrible maladie. «Il a été soigné. Il a 86 ans, note-t-il. Moi, j'aurai bientôt 53 ans et, comme j’ai des antécédents familiaux, je suis conscient de l’importance de faire l’examen préventif chaque année... Et je veux passer le message que, le cancer de la prostate, si jamais tu peux le détecter d'avance, tu peux avoir des chances de t'en sortir.»
À Londres pour son fils
Juste avant son rush de travail, Sébastien a fait un saut de quatre jours à Londres avec son amoureuse, Karine, et leur fils, Laurent, qui aura 13 ans en décembre. Ce voyage-éclair avait pour but de réaliser le rêve de l’enfant. «Mon fils est un fan du soccer. Il est dans un programme sport-études dans ce sport, et on est allés voir jouer son équipe favorite, qui est le Chelsea FC, à Londres. Elle jouait contre Tottenham, qui est aussi une équipe de Londres. C'était toute une atmosphère: Londres qui joue contre Londres, le West Side contre le North Side... C'était vraiment le fun! Et son équipe a gagné, en plus!» La famille a profité de ce court voyage pour visiter quelques incontournables, dont Big Ben et le Palais de Westminster, et elle s’est promenée sur le bord de la Tamise... «Et on a bien mangé», précise le gourmand.
On peut contribuer à La guignolée des médias jusqu’au 31 décembre avec un don alimentaire (non périssable) ou monétaire dans un supermarché Maxi ou Provigo participant, chez les concessionnaires Nissan, à guignolee.ca ou en textant NOEL au 20222 pour un don de 10 $. On peut également donner lors de la traditionnelle collecte à Montréal et les environs, le jeudi 4 décembre.