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L’envers du décor d’une pesée officielle d’un gala de boxe

Il y a eu plusieurs étapes avant qu'Artur Beterbiev et Callum Smith se retrouvent pour la pesée officielle.
Il y a eu plusieurs étapes avant qu'Artur Beterbiev et Callum Smith se retrouvent pour la pesée officielle. PHOTO DIDIER DEBUSSCHÈRE
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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2024-01-12T18:29:58Z
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QUÉBEC | Ce qui semble n’être qu’une formalité la veille d’un combat est en fait une opération à plusieurs étapes qui commence deux heures avant que les boxeurs montent sur la balance.

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La pesée du gala de boxe avait lieu vendredi midi et tout le monde a fait le poids. En temps normal, notre texte s’arrêterait là. Pas cette fois-ci.

Le Journal a eu l’occasion de suivre les officiels de la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) dans leur travail pendant une partie de la matinée.

On met les pieds au Centre Vidéotron 1 h 30 avant le début de la pesée. C’est une véritable fourmilière.

PHOTO DIDIER DEBUSSCHÈRE
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Plusieurs étapes

Les boxeurs sont déjà presque tous sur place et ils doivent suivre toutes les étapes qui leur sont imposées.

Ils doivent s’enregistrer auprès des fédérations de boxe et de la RACJ et surtout, ils peuvent commencer à vérifier leur poids.

«Deux heures avant, on installe la balance et les boxeurs peuvent l’utiliser. S’ils sont intelligents, ils vont le faire en arrivant, comme ça s’ils ont à perdre du poids, ils vont avoir le temps de le faire», explique Denis Labrecque qui compte parmi la trentaine d’officiels présents sur place. 

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PHOTO DIDIER DEBUSSCHÈRE
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«Ensuite, ils signent leur contrat. On valide toutes les informations comme la bourse et le poids prévu parce qu’un boxeur qui ne fait pas le poids cède 20% de sa bourse à son opposant.»

On enregistre également l’identité du personnel de coin de chaque boxeur. «Ce sont les personnes qui ont le droit d’entrer dans le vestiaire et on est assez intransigeants sur ça», précise Denis Labrecque.

PHOTO DIDIER DEBUSSCHÈRE
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Chez le médecin

Il reste ensuite deux étapes afin que les pugilistes puissent monter sur la balance lors de la pesée officielle.

«Ils voient le médecin qui vérifie la motricité, les signes vitaux, comment la perte de poids s’est passée. On s’assure aussi que la vision est bonne. On a déjà une boxeuse qui portait des lunettes soleil et quand elle les a enlevées, on a tout de suite annulé son combat», se remémore M. Labrecque.

Il reste alors une dernière étape qui est cruciale, soit le choix des gants. Les boxeurs ont trois choix devant eux. On essaie chaque paire. Mais certains arrivent aussi avec leurs gants qui peuvent être utilisés s’ils sont homologués.

Précisons que les boxeurs de 147 lb et moins utilisent des gants de 8 onces et les combattants de plus de 148 lb doivent employer des gants de 10 onces.

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